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Scission du G10 I Saïd Abdou Djaé contre-attaque

Scission du G10 I Saïd Abdou Djaé contre-attaque

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A six mois des élections, le G10 se divise en deux clans, l’un dirigé par le président Saïd Abdou Djaé, sous l’influence de l’ancien président de Ngazidja  Mzé Abdou Soulé Elbak, et l’autre par le secrétaire général Mohamed Ali Dia, sous les directives de l’ancien président de Ngazidja, Me Mohamed Abdoulwahab.

 

Dans un communiqué publié le 18 juin dernier par une partie du G10 (groupe de dix partis politiques qui étaient affiliés à la Mouvance présidentielle), la presse a appris sa scission. Une division d’idéologie et de position à l’approche des élections de 2024. Le communiqué dévoile que suite à la réunion audiovisuelle des chefs des partis, tenue le 15 juin sur la question des élections de 2024, ses dirigeants n’ont pas pu se mettre d’accord quant à leur participation.

Le G10 dans l’opposition

Le groupe des partis «Apsi» de Me Mohamed Abdouloihabi, «Komor Ya Lewo Na Meso» de Mohamed Ali Dia et «Soma» du Gouverneur Anissi Chamsidine  a défendu la tenue des élections et la lutte contre l’opération «Wuambushu» à Mayotte. L’autre groupe des partis «Doudja», «Fnj» et «Comores Alternative» a quant à lui priorisé la lutte contre l’opération Wuambushu, estimant que les élections pouvait attendre.


«Le G10 s’est déclaré désormais en opposition au président Azali Assoumani», peut-ont lire sur ledit communiqué, authentifié par le président du G10, Saïd Abdou, au cours d’un entretien accordé à Al-watwan le mardi 20 juin. Ce dernier affirme avoir pris la décision de « retirer le G10 du cadre de concertation et de s’opposer à la tenue des élections tant que l’opération Wuambushu n’aura pas été mise en échec », sans la concertation des autres, lors d’une réunion au ministère de l’Intérieur, le 8 mai dernier.

Il admet aussi avoir organisé une conférence de presse au nom de l’ensemble du groupe, le 12 mai, sans en informer les autres. Il justifie ses actes par le fait que le groupe sous l’influence de Me Mohamed Abdouloihab «se permet de faire des choses sans en informer le président». «Je suis le président élu par l’assemblée pour diriger le G10, mais j’ai compris par la suite que Me Abdoulwahab voudrait jouer mon rôle. Je n’accepte jamais d’être le chef commandé par un autre qui devrait être sous mes ordres», a-t-il dit.Comme pour la majorité des coalitions et regroupement des partis politiques aux Comores, le G10 n’échappe pas à la crise de leadership. Alors que Saïd Abdou Djaé, secrétaire du parti Dudja est le chef du groupe, c’est généralement Me Mohamed Abdoulwahab qui est invité pour représenter le G10.

Un conflit de leadership ?

Ce qui a créé des malentendus au sein de l’alliance. « Me Abdoulwahab nous avait informé un jour qu’il était invité à Beit-Salam en tant qu’ancien président de l’Ile et a demandé s’il pouvait être accompagné d’un représentant du G10 ou de parler au nom du G10, j’ai refusé. Ensuite  il a été encore invité au ministère de l’Intérieur pour discuter des élections. Le ministère de l’Intérieur voulait quatre représentants du G10. Nous avons refusé de participer sans une invitation officielle. Nous avons reçu finalement l’invitation qui a été partagée sur notre plateforme numérique. Après un long débat, nous nous sommes mis d’accord finalement de participer sans pour autant choisir les membres de la délégation. J’ai appris finalement que le secrétaire général, ambassadeur Dia, a envoyé une liste sans m’en informer et sans consulter le groupe. Donc j’ai compris qu’il y a un jeu de cache-cache. J’ai décidé donc d’aller à la réunion et d’annoncer que nous nous retirons du cadre de concertation électorale », a-t-il détaillé.

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