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Prévisions des cyclones I L’Anacm appelle à la vigilance après Chido

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Après le cyclone Chido, l’Anacm alerte sur des risques accrus de cyclones jusqu’en mai 2025. Les techniciens insistent sur la préparation face aux impacts du changement climatique.

 

À peine 24 heures après le passage du cyclone Chido, le directeur général de l’Anacm, Abdou Mondoha Abdillah, a lancé un appel à la prudence. Selon lui, la période cyclonique, qui s’étend jusqu’en mai 2025, impose une attention constante. «Nous devons rester vigilants, car d’autres phénomènes pourraient menacer notre archipel», a-t-il averti.


Le prévisionniste Abdou-Oikil Said Ridhoine a présenté les perspectives pour la saison cyclonique 2024-2025 dans le sud-ouest de l’Océan indien. Il a annoncé que les zones de formation des cyclones devraient se concentrer dans la moitié est du bassin. Les trajectoires prévues pourraient se diriger majoritairement vers l’ouest ou le sud-ouest, ce qui augmente ainsi le risque pour les terres habitées de la région.


Concernant les Comores, Abdou-Oikil Said a indiqué un risque de formation de 0 à 2 cyclones. «Cela signifie que nous pourrions avoir jusqu’à deux phénomènes cycloniques cette saison», a-t-il expliqué.

Des prévisions à relativiser

Abdoulwahab Mohamed Toihir, directeur technique par intérim de la météorologie, a toutefois rappelé que ces prévisions restent des probabilités. «Il pourrait y avoir plus ou moins de deux cyclones. Rien n’est certain, mais nous devons nous préparer », a-t-il déclaré. Il a également exhorté la population à multiplier les prières pour la protection divine de l’archipel.


Les techniciens ont profité de l’occasion pour expliquer les impacts du changement climatique sur les précipitations et la chaleur. Ils prévoient une diminution des pluies cette année, compensée par des périodes de précipitations intenses pouvant provoquer des débordements de rivières et des dégâts matériels.En outre, Abdoulwahab Mohamed Toihir a rappelé que la position géographique des Comores, souvent protégée par Madagascar, ne les met pas à l’abri des cyclones. «Avec le changement climatique, les Comores risquent d’être frappées par un cyclone au moins tous les cinq ans.

Chaque Comorien doit en être conscient et se préparer en conséquence», a-t-il averti. Face à ces perspectives, les experts de l’Anacm ont insisté sur l’importance de sensibiliser la population et de renforcer les mesures préventives. La lutte contre les effets des cyclones passe d’abord par une prise de conscience collective et une vigilance accrue.

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