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Al-watwan est profondément reconnaissant des efforts consentis par l’imprimeur, Graphica, dans le passé quand lui-même se trouvait dans l’impossibilité d’honorer ses engagements. Pour autant, il est normal qu’un journal soit profondément affecté du fait de sa non parution dans la version imprimée.
Vous l’aurez remarqué, nous avons récemment dû changer le format du journal passant ainsi de sa version habituelle à celle dite Tabloïd. Il s’est écoulé quasiment un mois, avec ce format imposé, sans que notre imprimeur n’ait été en mesure de nous apporter une réelle solution. Une situation qui n’a pas été sans conséquence au niveau de nos articles et de notre façon de travailler.
Nous avons ainsi dû nous adapter à ce format imposé avec des articles plus courts, des informations quelques fois livrées d’une façon brute mais surtout nous avons été, à maintes reprises, contraints de livrer l’information avec des jours de retard.
Ce que nous lui reprochons, à notre imprimeur, c’est d’être, ces derniers temps dans l’incapacité de prévoir et de nous prévenir à temps.
Lundi nous avons travaillĂ©, pensant que votre journal allait ĂŞtre publiĂ©. Nous avons eu tort puisque ce ne fĂ»t pas le cas.Â
L’imprimeur, seul responsable de cette situation, invoque des raisons techniques. Pourtant, il y a trois jours, après plusieurs publications sous le format Tabloïd, Graphica nous a fait savoir qu’il était désormais capable de publier le journal dans sa version habituelle. Ça n’aura duré qu’un jour, la parution du lundi 19 mars dernier, avec quelques anomalies dans l’impression, lesquelles ont fortement dénaturé le sens des articles.
Hier mardi 20 mars, il n’y a pas eu de parution. Pour l’heure, l’imprimeur n’est pas en mesure de nous dire avec certitude, combien de temps cette situation va durer.
Pour autant, nous exprimons notre solidarité à Graphica, dans l’espoir qu’il puisse trouver des solutions à ce problème rapidement. Il ne s’agit pas ici de l’accabler mais plutôt d’exprimer nos excuses à nos abonnés et à tous ceux qui nous lisent. La crise que nous traversons est indépendante de notre volonté.