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Falsifications de passeports : “La coopĂ©ration de la police de DubaĂŻ est plus qu’importante”

Falsifications de passeports : “La coopĂ©ration de la police de DubaĂŻ est plus qu’importante”

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DĂ©cidĂ©ment, l’affaire concernant les personnes placĂ©es en dĂ©tention provisoire, aprĂšs expulsion du territoire Ă©mirati pour faux et usage de faux en Ă©critures publiques s’avĂšre, compliquĂ©e et ne sera pas un long fleuve tranquille. La derniĂšre information en date fait Ă©tat d’une commission rogatoire dĂ©livrĂ©e par le juge d’instruction Ă  la brigade de recherche de Moroni, alors que jusqu’ici, c’était la police qui Ă©tait chargĂ©e de l’enquĂȘte. Le procureur gĂ©nĂ©ral appelle Ă  la coopĂ©ration de la police de l’émirat de DubaĂŻ.

 

Deux comoriens sont placés en détention , pour des faits de falsifications de passeports aprÚs une expulsion des Emirats arabes-unis.  Le procureur général, Youssouf Ali Djae, se pose une multitude de questions, la plus importante étant celle-ci : comment cela se fait-il que deux personnes aient été expulsées aprÚs avoir été gardées à vue sans un procÚs verbal, sans des documents mis sous scellés ?

L’enquĂȘte se poursuit donc mais sans piĂšces Ă  conviction.  Le procureur rĂ©vĂ©lera qu’une commission rogatoire a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e Ă  la gendarmerie.

 

Le juge d’instruction a dĂ©livrĂ© une commission rogatoire Ă  la Brigade de recherche de Moroni, pour plus de transparence et d’indĂ©pendance dans cette enquĂȘte, confiera le procureur gĂ©nĂ©ral.

 

Il prĂ©cisera qu’il Ă©tait normal “que ce soit un autre corps qui s’occupe de l’enquĂȘte, Ă©tant donnĂ© que c’est la police nationale qui dĂ©livre les passeports”.  Il n’en dira pas plus.

Selon toujours notre interlocuteur, les deux inculpĂ©s “n’auraient pas eu le temps de falsifier les passeports Ă  DubaĂŻ aux Emirats arabes-unis, ils avaient planifiĂ© de le faire mais ont Ă©tĂ© pris en flagrant dĂ©lit par la police dubaĂŻote”.

Les deux affirment avoir été piégés.

Par qui ? Seule l’enquĂȘte fera la lumiĂšre sur cette affaire qui s’annonce tumultueuse, avec des ramifications Ă©tranges. 

Toujours est-il que les deux hommes “prĂ©voyaient de proroger la date de validitĂ© des passeports”. Le procureur parlera “de travail d’artiste”.  Youssouf Ali Djae appelle Ă  la coopĂ©ration de la police de DubaĂŻ, qui est selon lui, “plus qu’importante”.

Pour rappel, des notes vocales circulent sur les rĂ©seaux sociaux oĂč l’on entend distinctement des individus parler de passeports comoriens avec des mots tels que “ passeports expirĂ©s Ă  reproduire,  codes Ă  prendre en compte,  machines Ă  imprimer, de clients”. Une chose est sĂ»re, cette affaire n’en est qu’à ses dĂ©buts.


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