Initialement prévus pour prendre fin au mois d’août dernier, les travaux d’extension de l’aérogare de l’Aéroport international Moroni prince Saïd Ibrahim ne devraient l’être que «d’ici un mois». Selon le directeur général des Aéroports des Comores (Adc), Yasser Ali Assoumani, qui a tenu une conférence de presse hier en fin de matinée à la salle Vip de l’ancienne aérogare, la cause de ce retard est l’épidémie de Covid-19 qui sévit dans le monde et qui a impacté l’acheminement du matériel de l’aérogare.

Une société basée à Dubaï

Pour autant, l’Aimpsi de son côté «a considérablement avancé dans ses travaux puisque le terrassement, la remise à niveau et le dallage du terrain devant abriter la nouvelle extension ont notamment été réalisés en plus d’autres travaux». Il faut néanmoins souligner que ces travaux ont été réalisés du «côté départ» de l’aérogare. Du côté «arrivée», «les travaux ont également suffisamment avancés, mais ne sont pas encore finis». Pour ce qui est de l’aérogare en soi, Yasser Ali Assoumani a fait savoir à la presse qu’ils ont fait le choix de commander un préfabriqué chez une société localisée à Dubaï.
Ladite société devait acheminer quatre conteneurs contenant les outils de l’aérogare. Deux de ces conteneurs sont «déjà à Moroni tandis que les deux autres devraient arriver à Ndzuani prochainement».

«La société est venue me demander des dossiers devant faciliter le dédouanement de ces conteneurs. C’est un bon signe et cela montre que nous allons enfin finir tous ces travaux», assure le patron des Aéroports des Comores. A noter que la société basée à Dubaï, «compte faire venir un expert international pour s’occuper de l’assemblage de cet aérogare préfabriqué, mais je suppose qu’elle attend que tous les conteneurs soient entre nos mains pour que l’intéressé puisse faire le déplacement».
Le conférencier fera savoir que malgré ces retards, le budget initial n’a pas changé et avoisine les 200 millions de francs comoriens. Ces travaux d’extension ont notamment pour objet d’offrir des espaces en «conformité avec les exigences sécuritaires des passagers, des agents de l’aéroport et des différents équipages. Il s’agit ainsi de renforcer le tri des passagers; le contrôle documentaire et autres».