1. Comment vivez-vous la compétition?
J’essaye de suivre tous les matchs. Comme tout le monde, je prends beaucoup plaisir à voir les belles oppositions offertes par de nombreuses équipes unanimement et généralement estampillées «plus faibles». Comme tout le monde, j’assiste à des performances qui font vibrer. Quel beau spectacle nous vivons! C’est pour ça que nous aimons le football.Quelque part aussi, on peut nourrir des regrets après notre élimination. Mais espérons que ce n’est que partie remise et que nous prendrons part à la prochaine Can, inshallah. Nous espérons également ne pas tomber, encore une fois, dans le groupe du pays qui accueillera l’édition, le Maroc.
2. Voir les performances du Cap Vert ou encore de l’Angola vous inspire quoi par rapport aux Coelacanthes?
D’abord, on constate qu’il n’y a plus de «petites équipes» et surtout qu’avec de la volonté, de la motivation et une stratégie basée sur un collectif, on peut déjouer tous les pronostics et atteindre des sommets. Si nous continuons à travailler et à progresser, nous pouvons faire aussi bien ou plus que ces équipes-là à condition, évidemment, que les moyens soient réunis et, surtout, qu’il y ait un environnement favorable susceptible de mettre notre équipe dans les meilleures dispositions possibles.
3. Voulez-vous nous parler de la préparation des Coelacanthes par rapport à sa prochaine campagne pour la CAN 2025?
Nous comptons jouer des matchs amicaux pendant la fenêtre-Fifa de mars. Nous nous appuierons sur les matchs des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 en juin prochain contre Madagascar et le Tchad pour mieux préparer les éliminatoires de la Can 2025 qui se joueront en septembre, octobre et novembre de l’année en cours. Nous avons beaucoup de rencontres à gérer cette année 2024. Pour cela, nous comptons sur notre partenaire clé au niveau de l’équipe nationale, en l’occurrence l’Etat comorien.