Du 25 août au 3 septembre à Antananarivo, les Comores vont s’aligner, aux prochains Jeux des îles de l’Océan indien, dans les cinq sports de combats que sont la lutte, le karaté, le taekwondo, le judo et la boxe. Cette dernière constitue l’une des disciplines dans laquelle le pays espère gagner le plus de médailles au niveau des sports de contact. A la précédente édition, à Maurice, l’équipe nationale avait remporté cinq médailles dont une d’argent sur le total des quinze métaux engrangés par la délégation comorienne. L’arbitre international, Chamsoudine Bacar, sera de la partie.Cette année, la discipline sera conduite par Abasse Iliassa : «Nous allons à ces jeux avec l’ambition de faire mieux qu’en 2019», prédit le coach. Ils seront six combattants à défendre les couleurs nationales sur les rings malgaches.
L’équipe de lutte compte, uniquement, trois athlètes. Latuf Madi sera sans doute le capitaine du groupe dans lequel figure son jeune frère, Yanisse Mmadi. Ces deux lutteurs originaires de Mayotte vont représenter le pays pour la première fois aux Jioi.En juillet dernier, ils avaient pris part aux championnats d’Afrique de lutte et aux jeux arabes de plage, en Tunisie. «Je vise l’or. J’ai une équipe compétente et j’espère la voir briller à Antanarivo», affiche le président de la fédération de lutte, Abdallah Ali Ben Gigi.
Le karaté, qui n’avait pas participé à l’édition mauricienne, est attendu au gymnase de Mahamasina avec cinq athlètes. La formation de maître Asmane Ben Djamal sera composée uniquement de garçons contrairement à celle de taekwondo formée d’une dame et de quatre hommes. A Antananarivo, la championne de France junior de la discipline, Kyorugi 2023, Ilona Adam va se battre pour les Comores.
Le judo sera le plus représenté avec huit combattants dont deux femmes, Wardat Ahamada et Wardati Kaabi, sous la houlette de maître Musbahu Allaoui. Les «protégés» du président de la fédération, Jozé Chakrina Abodo, effectueront leur compétition entre le 30 août et le 2 septembre.