«J’ai hâte de travailler avec le ministre de l’Economie et les membres du Comité technique», a déclaré Wamkele Mene, avant d’avancer les raisons de sa deuxième présence à Moroni. «Je suis venu pour discuter avec les différents ministères par rapport au programme de travail et au plan d’action, sur ce que nous pouvons faire ensemble pour qu’à la fin du mandat des Comores à la tête de l’Ua [Union africaine], l’on puisse avoir des résultats concrets», a expliqué Wamkele Mene.
Le sud-africain a précisé que dans ses différents échanges avec les parties prenantes, des questions liées à l’économie bleue, aux exportations de produits cosmétiques, aux produits agricoles mais également la question relative à la connexion entre les différents pays, ont été longuement abordées. «C’était des échanges fructueux et j’espère que c’est le début d’une longue collaboration très fructueuse entre l’Ua et les Comores. La Zlecaf nous offre un grand marché pour exporter les produits agricoles, les produits cosmétiques et bien sûr les produits de pêche. Elle permet de positionner le continent africain en tant que destination touristique», a-t-il ajouté.
Toujours selon lui, «chaque pays devrait domestiquer ses instruments afin de pouvoir profiter des différences positives, par exemple un système harmonisé des transits. La Zlecaf vise à intégrer le marché et le plus important pour le commerce intra-africain est de renforcer les échanges commerciaux que nous avons sur le continent et de créer un marché unique sur le continent».
Le secrétaire général de la Zlecaf rappellera que le projet est composé de quatre parties principales, dont le commerce des marchandises, le règlement des différends, les domaines relatifs au commerce par les propriétés intellectuelles, à savoir la protection des investissements et la politique de la concurrence. « La raison d’avoir un grand marché panafricain est d’ouvrir tant que possible l’économie africaine et également de libéraliser le commerce en Afrique», a-t-il souligné.