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Vie chère I Le Modec tire la sonnette d’alarme

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La libéralisation du marché du riz, un nouveau fond de garantie pour les opérateurs économiques, le problème du registre de commerce ou encore la taxe de consommation imposée sur les produits de première nécessité, ont été au menu de la conférence de presse organisée hier mardi par le Modec.

 

Le président du Mouvement des entreprises comoriennes (Modec), Mourad Bazi a convié la presse ce mardi dans son bureau pour aborder quatre sujets : la libéralisation du marché du riz ordinaire, un nouveau fond de garantie annoncé par le président de la République, le problème lié au registre de commerce et la taxe de consommation imposée sur les produits de première nécessité.


Au sujet de la libéralisation du marché du riz ordinaire, Mourad Bazi veut une vraie libéralisation qui respectera les lois et les normes pour tout commerçant désireux d’obtenir une licence pour importer du riz aux Comores. «Il faut une vraie organisation, et qui ne concerne pas seulement le riz ordinaire mais aussi tous les produits de première nécessité. Le Modec tient à ce que tout soit régulé afin que l’importation cesse d’être «sauvage». Cela doit être très professionnalisé pour éviter des pénuries et des inflations », a fait savoir Mourad Bazi.


Sur le fonds de garantie annoncé par le président de la République, le patron du Modec s’est réjoui de la première expérience qui, selon lui, s’est très bien déroulée à propos du fond de garantie de 5 milliards accordés aux opérateurs économiques. Il a rappelé que 2,5 milliards ont été utilisés et que tous les opérateurs ont pu rembourser leur crédit. «Après une première expérience aboutie, le président de la République s’apprête à annoncer un autre fond de garantie de 15 milliards. Mais jusqu’à présent, on n’arrive pas à lever ces fonds, vu l’urgence constatée ces derniers temps sur les produits carnés», a-t-il expliqué.

Revoir l’assiette d’imposition

A ses côtés, Ali Msa Soilihi, un technicien du secteur de la pêche, est venu plaider pour que le patron du Modec intervienne et fasse en sorte que les associations qui se consacrent au secteur de la pêche aux Comores puissent, elles aussi, bénéficier de ce fonds de garantie. Le président du Modec devait revenir sur un problème majeur survenu au tribunal du commerce depuis un certain temps : en effet, depuis deux mois, personne ne parvient à y enregistrer sa société. La cause, un problème de connexion au niveau du tribunal. «Il est vraiment regrettable que l’on ne puisse pas enregistrer sa société pour des problèmes de connexion. Ce n’est vraiment pas professionnel. Nous avons rencontré le président du tribunal qui ne comprend pas non plus comment l’on puisse couper la connexion au tribunal. Des personnes vont jusqu’à retirer leurs capitaux car ne parvenant pas à enregistrer leur entreprise. Cela va à l’encontre des idéaux du chef de l’Etat qui ne cesse d’encourager l’entreprenariat et la création d’entreprises», s’est-il emporté.


Autre problème soulevé par le président du Modec, la taxe de consommation que l’on vient d’imposer sur les produits de première nécessité. Selon lui, il y aura un effet sur le marché et nous devons nous attendre prochainement à une véritable inflation. « On a subi récemment la hausse du tarif de la douane et maintenant la taxe de consommation. Donc on appelle les autorités à réagir face à cette situation», a-t-il rappelé.


Conscient que l’Etat doit bien sûr faire des recettes, Mourad Bazi pense qu’on doit revoir l’assiette d’imposition. «On a l’impression que ce n’est pas tout le monde qui paye. Le fait que certains ne payent pas d’impôts fait que la douane augmente et maintenant c’est la taxe de consommation. C’est une affaire très importante pour tous et il faut que l’on trouve le juste milieu», est-il persuadé.

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