logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Situation des migrants sub-sahariens en Tunisie I Trois étudiants comoriens arrêtés toujours introuvables

Situation des migrants sub-sahariens en Tunisie I Trois étudiants comoriens arrêtés toujours introuvables

Futur simple de rencontrer Souper rencontre marina repentigny | - Club rencontres amiens   Badoo rencontre alencon

image article une
Deux jeunes étudiants de la région de Washili à Ngazidja et un autre d’une région de l’île de Ndzuani ont été arrêtés depuis mardi dernier à leurs domiciles et actuellement entre les mains de la police des frontières. Le président de l’association des étudiants et stagiaires comoriens en Tunisie dit, après avoir remué ciel et terre, n’avoir aucune information, ni idée de ce qu’il arrive à ses compatriotes.

 

Lors d’un Conseil de sécurité nationale convoqué mardi dernier par le président tunisien, Kaïs Saïed, ce dernier a évoqué des “hordes de migrants clandestins” dont la présence en Tunisie serait, selon lui, source de “violences, de crimes et d’actes inacceptables”. Depuis, la peur a gagné les étudiants subsahariens qui craignent désormais de sortir de chez eux et se disant ne plus se sentir en sécurité.


Pour sa part, l’Association des étudiants et stagiaires africains en Tunisie a publié un communiqué, le 17 février, pour appeler les élèves ciblés à la “vigilance” et à se déplacer “en permanence” avec leurs cartes de séjour. Trois jours plus tard, l’on apprend que trois Comoriens ont été interpellés et surement conduits à la police des frontières. “Trois jeunes hommes dont un de Kwambani, l’autre de Shomoni et un anjouanais ont bel et bien été arrêtés depuis mardi à 14 heures.

J’ai immédiatement contacté le président du conseil des étudiants africains en Tunisie mais celui-ci m’a clairement dit ne rien pouvoir faire avant une réaction de notre responsable diplomatique”, a confié le président des étudiants et stagiaires comoriens en Tunisie.


Elkabir Ben Ousseini a aussitôt redirigé son appel vers la Consule générale de l’Union des Comores auprès de la République de Tunisie, actuellement en séjour aux Comores. Le jeune étudiant en master 2 ingénierie financière explique avoir été ensuite mis en contact avec le responsable de la police aux frontières (Paf).

Engager un avocat

Ce dernier lui conseillera de vérifier auprès de la police centrale. “Je me suis alors rendu à la police centrale mais là-bas non plus, ils m’ont dit ne pas savoir où ils étaient exactement. Nous sommes obligés à l’heure qu’il est d’engager un avocat”, a déclaré Elkabir Ben Ousseini. Le président des étudiants comoriens précisera que l’un d’eux était en situation régulière, l’autre non et aucune idée sur la situation du natif d’une région de l’île de Ndzuani sur le sol tunisien.

Le jeune étudiant a tenu à souligner que la situation qui prévaut en Tunisie est due à un décret rendu public par le président tunisien voulant instaurer des mesures urgentes et strictes contre l’immigration sub-saharienne en espérant limiter les pertes de vie en mer. “Je peux vous confirmer que chaque Comorien qui est déjà en situation de régularisation est déjà sécurisé. Mais le problème persiste surtout sur les personnes qui n’ont pas encore leurs séjours.

Les gens ne sortent pas car ils ont peur et les cours se déroulent mais pas confortablement dans une atmosphère convenable », a-t-il fait savoir. Al-watwan n’a cependant pas pu joindre la Consule générale, Chamsia Moindjie, mais pour l’avis de beaucoup de gens, les autorités comoriennes devraient se pencher sur la situation des Comoriens en Tunisie et la consule devait être en ce moment aux côtés des compatriotes comoriens avant que les choses ne se corsent.

Commentaires