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Protocole d’accord entre le gouvernement et les boulangeries I Le collectif des boulangers dément avoir reçu 300 millions

Protocole d’accord entre le gouvernement et les boulangeries I Le collectif des boulangers dément avoir reçu 300 millions

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«Le journaliste Nono a menti et un membre du gouvernement s’est trompé. Nous n’avons pas reçu 300 millions, mais 66 millions en premier lieu puis 26 millions et rien après», disent les concernés. Le collectif dit suivre le dossier de près pour savoir où est-ce que le journaliste a déniché ces «fausses informations». Des poursuites judiciaires pourraient être engagées. Pour ce qui est des déclarations du ministre qui a parlé de 300 millions perçus par les boulangers, ces derniers espèrent que «le ministre reviendra sur ses propos et reconnaitra ses erreurs».

 

Le collectif des boulangers a convié la presse pour démentir les propos tenus par Nono du Shabakatil Al internetiya, selon lequel les boulangers ne respectent pas les protocoles signés avec le gouvernement. Nono aurait accusé les boulangers d’»arnaquer» le gouvernement, selon le collectif des boulangers qui tient à balayer ces propos d’un revers de la main. «Nous réfutons tout cela, car avec le premier protocole nous avons seulement reçu 66 millions et avec le deuxième protocole nous avons reçu 26 millions», a indiqué le président du collectif des boulangers, Madi Ahamada.

Des remboursements des manques à gagner

Le collectif dément également les propos d’un ministre qui confirmait lors d’une conférence de presse que les boulangers ont reçu 300 millions et ne travaillent pas comme il faut. «Avec la guerre en Ukraine, le prix d’un sac de farine de 25 kg a augmenté. 6.000, 6.500 et 7.000 francs. Nous avons engagé un cabinet pour étudier comment nous devons travailler et vendre le pain. Le gouvernement a appris cela et a sollicité des échanges avec nous pour trouver un terrain d’entente. Il a accepté de rembourser le manque à gagner sur la farine. Ainsi, les stocks des boulangeries ont été visités. Il y a eu des stocks de deux mois pour certains et d’un mois pour d’autres. Nous avons travaillé mais le gouvernement n’a pas honoré son engagement, car on a remboursé seulement 66 millions pour les trois moi de travaux réalisés», a-t-il déploré.

Les boulangers ouverts au dialogue

Madi Ahamada a poursuivi que malgré cela, le gouvernement a sollicité d’autres échanges qui seraient, selon ses représentants, bien ficelés. «Il y a eu des réticences, mais finalement, nous nous sommes mis d’accord de répondre favorablement. Cette fois, on nous a rassuré que les erreurs enregistrées lors du premier protocole seront corrigées et un compte de 200 millions était ouvert par le ministère des Finances pour s’acquitter de ce reliquat», a fait savoir le patron de Djabal boulangerie. Ce dernier relatera qu’à travers le deuxième protocole, le gouvernement a accepté de rembourser le manque à gagner de septembre, octobre, novembre et décembre.


«Pour le moment, nous avons travaillé deux mois et nous a remboursé 26 millions pour, dit-on, les quinze jours de septembre, sachant que le protocole était signé le 15 septembre. Au lieu de percevoir 64 millions pour septembre et octobre, on a donné 26 millions. On nous a dit après que le compte de 200 millions ouvert pour cette cause se trouverait seulement avec 40 millions», regrette le président du collectif des boulangers qui tient à souligner que ces manques d’engagement ont fait que certaines boulangeries ne soient pas actuellement en mesure de travailler, «malgré leur volonté de vouloir servir la population».


Le président du collectif des boulangers a tout simplement montré que le protocole n’est pas bon «alors qu’on continue à nous accuser de mauvaise gestion». Pour sa part, le gérant de la boulangerie Madjdat, Mohamed Soibrou, a insisté sur l’objet de la rencontre avec la presse qui est de démentir les propos de Nono.Il indiquera que le collectif va suivre le dossier pour savoir où est-ce que le journaliste a eu ces «fausses» informations et des poursuites judiciaires pourraient être engagées contre le journaliste. «Nous sommes ici pour démentir également les propos tenus par un des ministres qui évoque la somme de 300 millions en guise de subvention pour les boulangers», a-t-il mentionné.

Concernant, le protocole d’accord, Mohamed Soibrou a précisé qu’il ne s’agit pas d’une subvention comme le laisserait entendre certaines personnes, mais d’un «remboursement du manque à gagner» après les travaux à pertes réalisés par les boulangeries, suite aux échanges avec le gouvernement, sachant qu’actuellement le sac de 25kg de farine coûte entre 16.000 est 17.500 francs. «Nous appelons au respect des uns et des autres car nous exerçons un travail qui mérite le respect de tout le monde», a-t-il lancé, saisissant l’occasion pour solliciter les excuses de clients suite à «cette situation indépendante de notre volonté».


À son tour, le patron de la boulangerie «le goût du pain», Amini Amir Minihadji, rappelle que les prix des produits utilisés dans les boulangeries, notamment les carburants, l’électricité, la levure, l’eau, le sel, entre autres, ont tous augmenté, «or on ne parle que de la farine». «Nous ne sommes pas des ennemis de la population, au contraire, nous voulons l’aider», a-t-il insisté, remerciant au passage le gouvernement qui a voulu apporter son soutien aux boulangers, malgré les couacs enregistrés. «Nous appelons ainsi à d’autres discussions pour régler certaines choses et repartir sur de bons rails», a proposé Amini Amir Minihadji.

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