Des membres du consortium Dayma-Araf poursuit les séances de sensibilisations sur la connaissance et l’utilisation des stations hydrométéorologiques dans certains établissements scolaires primaires publics sur l’ensemble des îles. Des écoliers de l’école primaire publique de Djumwashongo Ya Hambuu et de Mvuni Ya Bambao ont, dimanche dernier, bénéficié ces séances de sensibilisation dans leurs établissements respectifs.
Dans les deux établissements scolaires une station hydrométéorologiques a été mise en place et sera sous la surveillance de la direction de l’établissement bénéficiaire. À l’école primaire de Mvuni une vingtaine d’enfants des classes de Cm1 et de Cm2 de 08 à 14 ans ont suivi avec les explications d’un membre du consortium, Said Ali.
Les écoliers n’ont pas caché leur satisfaction après l’apprentissage «de nouvelles choses» en lien avec leur cursus scolaire et favorable à la société. «Nous sommes informés sur les techniques et l’importance d’analyser les évolutions météorologiques et environnementales. À travers cette sensibilisation et par l’utilisation des équipements reçus nous sommes en mesure de reconnaitre la quantité de la pluie, la vitesse et la direction du vent. Nous connaissons désormais certaines précautions à s’adapter», a rassuré un élève de la Cm2, Ihwane Ahamada Baboul.
Le travail de collecte des données météorologiques
L’écolier ajoutera que «nous allons après fournir les informations recueillies à un serveur qui sera à la disposition du comité de suivi de cette rencontre», a-t-il tenté d’éclairer. «J’ai compris très bien l’intérêt de suivre les médias en particulier la radio en cas de problèmes météorologique, s’il y a notamment des intempéries. Je vais m’appuyer sur ces données pour assister mes proches dans leurs déplacements quotidiens pour leurs éviter certains risques liées à l’environnement», indique une autre écolière Hadidja Hassane. «Les élèves sont les principaux bénéficiaires. Le projet préfère intervenir en milieu scolaire pour initier surtout les jeunes à l’importance de s’engager au maintien et à la surveillance de l’environnement pour mieux prévenir les risques liés aux catastrophes et ou autres défis naturels», souligne un membre du consortium.
Devant les écoliers, Said Ali a défendu l’importance de s’engager dans le combat du renseignement et le travail de collecte des données météorologiques pour apprendre les risques qui pourraient se manifester d’un moment à autre, et savoir où et comment se protéger.La directrice de cette école, Boueni Mzé a salué cette initiative en promettant sa collaboration avec des jeunes écoliers pour le bien-être de la population. Le projet «Résilience Climatique et Numériques» est financé par l’Union européenne pour une durée de trois ans dans 16 écoles pilotes sur l’ensemble des îles.
