Les sessions de formation de la composante 3 du Projet d’appui à la gouvernance financière (Pagf) ont été lancées officiellement hier mercredi au service universitaire de la formation permanente (Sufop) en présence du directeur adjoint de l’agence française de développement (Afd), du président de l’Université des Comores, de la secrétaire générale adjointe du ministère des finances ou encore du directeur général de la fonction publique pour ne citer que ceux-là.
Dans son mot de bienvenue, le directeur général du Sufop, Mohamed Ali Mgomri, s’est d’abord adressé aux stagiaires présents et leur a rassuré de sa disponibilité à les accompagner tout au long de la formation. Il a tenu à remercier le ministère des Finances, l’Afd ainsi qu’Expertise France pour avoir fait le choix de former le personnel de ce ministère dans les locaux du Sufop.
«En 2007, le ministère de l’éducation nationale en collaboration avec l’Udc ont créé ce centre, devenu plus tard le Sufop. L’objectif est de construire un pont entre l’université et le monde économique à travers des activités de renforcement des capacités des ressources humaines pour ainsi participer au développement de l’économie», a déclaré Mohamed Ali Mgomri. Le directeur du Sufop ajoutera que «malgré le jeune âge de cette institution, elle a entre autre formé l’ensemble des assistants administratifs du ministère des finances, la dernière génération des avocats et des notaires, les gestionnaires des entreprises privés et administrations publiques, tout le personnel administratif du ministère de l’éducation nationale au niveau de Ngazidja ou encore la formation continue des maires de Mwali, Ndzuani et Ngazidja».
700 agents
Pour sa part, la secrétaire générale adjointe du ministère des Finances et présidente du comité de pilotage du Pagf, Sitti Salim, a rappelé que l’évènement s’inscrit dans le cadre du plan Comores émergent qui vise à faire de l’Union des Comores un pays émergent en 2030. «L’amélioration des capacités de gestion des finances publiques au sein de l’Etat est déterminante pour accroitre la mobilisation des ressources intérieures et renforcer l’efficacité des dépenses publiques, deux vecteurs indispensables pour mettre en œuvre des politiques de croissances soutenues et de développement du capital humain», a-t-elle déclaré.
Un peu plus explicite, Sitti Salim détaillera que l’une de ses composantes sectorielles vise à l’appui à l’accroissement des compétences des personnels de l’administration en charges des finances publiques. Une des phases de la stratégie de mise en œuvre de cette composante pour l’atteinte des résultats consiste à former environ 700 agents du ministère aussi bien dans des matières transversales que sur des contenus métiers. Ainsi, pour cette activité, il est prévu un tronc commun destiné à l’acquisition des fondamentaux, la connaissance de l’environnement professionnel, au positionnement du cadre dans son administration et une formation métier, bloc fonctionnel devant permettre à la personne formée d’assimiler les fondamentaux, acquérir les connaissances techniques et de management nécessaires à l’exercice de ses fonctions», a renchéri la secrétaire générale adjointe du ministère des Finances.
