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Programme «Msomo na Hazi» I Des défis immenses pour mettre les activités sur les rails

Programme «Msomo na Hazi» I Des défis immenses pour mettre les activités sur les rails

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Pour cette année, les priorités affichées par les responsables du programme sont “l’amélioration des infrastructures, la mobilisation des équipements et des programmes pédagogiques de l’Iut de Moroni, l’école nationale technique et professionnelle (Entp) de Wani, l’école nationale de pêche de Mirontsy et l’ouverture d’un centre de formation à Wanani à Mwali”.

 

La deuxième réunion du comité de pilotage du programme “Msomo na Hazi” présidée par le ministre des Finances en sa qualité d’ordonnateur national du Fonds européen de développement (Fed) a eu lieu le jeudi 29 septembre au Retaj en présence du ministre de l’Education nationale, chef du Bureau de l’Union européenne à Moroni et du commissaire au genre. L’équipe du programme “Msomo na Hazi” a présenté, à cette occasion, le rapport d’exécution de la première année d’activité ainsi que son plan pour la deuxième année. Le programmé a été lancé il y a près de six mois.

Les défis nombreux qui attendent le projet d’ici 2026

Le ministre des Finances, Mze Aboudou Mohamed Chanfiou a déclaré que “la visibilité du programme doit être beaucoup plus améliorée pour permettre au prochain comité de pilotage de mesurer le niveau de l’évolution et du progrès que le projet a enregistré dans sa mise en œuvre”. Il a ainsi recommandé que des indicateurs annuels soient établis rapidement”.


De son côté, le ministre de l’Education, Dr Takiddine Youssouf, a soumis au comité de pilotage trois facteurs clés pour la réussite du projet. Pour lui, “le pilotage stratégique et la coordination par le ministère de tutelle de l’enseignement technique, la formation et l’insertion professionnelle sont indispensables pour mieux déployer, contrôler et réguler les interventions du projet”. Le ministre recommande une meilleure coordination des acteurs du processus de formation et d’appui à l’insertion. “La valorisation de l’enseignement technique et la formation professionnelle ainsi que l’insertion des jeunes et enfin assurer un appui institutionnel pour renforcer les services centraux du ministère en charge de l’enseignement technique leur permettant d’être en mesure de faire le suivi et l’évaluation harmonisés aussi bien pédagogique que technique pour tous les projets en cours”.


À l’issue du comité de pilotage, les participants ont souligné les défis nombreux qui attendent le projet d’ici 2026 notamment “la diversification des filières et les modalités de formation professionnelle pour permettre à plus de jeunes de se former aux métiers d’avenir”, mais aussi “le renforcement de l’écosystème des centres de formation et l’implication du secteur privé dans le pilotage multipartite du secteur, notamment pour son financement”.


Le représentant de l’Union européenne, Pierre Beziz, a souligné la convergence de plusieurs appuis européens, destinés à soutenir l’écosystème entrepreneurial et l’emploi aux Comores dans les secteurs porteurs, tels que l’agriculture, la pêche, la transformation artisanale et industrielle, le digital. “Le commerce a construit l’Europe, l’intégration des Comores au commerce mondial présente des enjeux et des opportunités à saisir, qui soutiendront la croissance économique du pays, l’emploi des jeunes et l’amélioration des conditions de vie de la population”, a-t-il expliqué.Pour cette année, les priorités affichées par les responsables du programme sont “l’amélioration des infrastructures, des équipements et des programmes pédagogiques de l’Iut de Moroni, l’école nationale technique et professionnelle (Entp) de Wani, l’école nationale de pêche de Mirontsy et l’ouverture d’un centre de formation à Wanani à Mwali”.

Un appui à la formation et à l’insertion professionnelle

L’expérimentation à Moroni, Mitsamihuli et à Mutsamudu, de nouveaux lieux d’accueil des jeunes où des services d’orientation et d’accompagnement vers l’insertion professionnelle leurs seront proposés. L’expérimentation à Mwali d’un dispositif d’apprentissage encadré pour des apprentis dans des ateliers de métiers du secteur informel pour permettre la reconnaissance des compétences qu’ils y acquièrent. Le financement direct des projets de formation et d’insertion professionnelle portés par la société civile, en partenariat avec les centres de formation et le secteur privé, à travers un appel à proposition”.


Le programme a appuyé, au cours de la première année 2021-2022, “les échanges d’expériences entre les acteurs nationaux et locaux engagés dans la formation de l’insertion professionnelle des jeunes, incluant le secteur privé et la société civile”. De nouveaux dispositifs et outils ont été conçus pour accompagner l’insertion professionnelle des jeunes et faciliter leur accès à l’emploi.Financé à hauteur de 4,5 milliards de nos francs, ce programme d’appui à la formation et à l’insertion professionnelle s’inscrit en soutien à l’initiative du gouvernement “un jeune, un emploi”. Centré sur les jeunes, “il vise à renforcer leur accès à une formation professionnelle de qualité et leur accompagnement personnalisé vers l’insertion professionnelle via les canaux de l’entrepreneuriat et de l’emploi dans les secteurs porteurs”.

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