En marge d’une visite de travail aux Comores, le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) s’est entretenu, le samedi dernier, avec le chef de l’Etat et président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani. A l’issue de cette rencontre, Wamkele Mene s’est dit satisfait de constater à quel point l’Union des Comores s’est pleinement engagée dans la mise en œuvre de la Zlecaf. « Au niveau politique, le chef de l’Etat a manifesté sa volonté et son soutien continu à la Zlecaf. Le secteur privé est prêt, nous avons eu une discussion fructueuse avec son représentant et il aimerait avoir une ouverture du marché dans le cadre de la Zlecaf », a-t-il déclaré.
Rendez-vous novembre
La prochaine étape consistera à organiser des réunions avec diverses institutions. « Nous avons eu une discussion technique sur les institutions financières en Afrique et avons eu des réunions techniques avec les ministres du continent africain qui seront ici et qui vont déterminer bien sûr les voies à suivre », a-t-il fait savoir. Ces derniers sont attendus à Moroni au mois de novembre prochain.
En ce qui concerne les priorités pour les Comores, Wamkele Mene a cité, entre autres, l’économie bleue, la vanille et son exportation ainsi que le prix du girofle. «Ce sont les domaines que nous avons examinés, de par leur valeur et la capacité d’exploitation», a-t-il précisé.
Selon le secrétaire général du gouvernement, le secrétaire général de la Zlecaf est venu échanger sur deux points essentiels. «Il s’agit de discuter par rapport aux prochaines étapes à suivre mais aussi par rapport à la mobilisation de notre pays pour la réussite de ce projet. Il reste six pays qui n’ont pas encore ratifié l’accord, et un pays qui n’a pas encore signé le protocole. Parmi eux, des pays actuellement en conflit, à l’exemple du Soudan ou encore la Lybie. Nous allons élaborer un agenda afin de faire avancer ce processus», a-t-il expliqué.