La ville d’Itsinkudi dans la région de Washili veut s’opposer sur de l’éducation de base, les bienfaits de la science islamique et sur la culture musulmane pour sensibiliser les jeunes sur les mauvaises conduites qui font le lit de la délinquance.Dans ce sens, l’Association pour le Respect du Saint-Coran et de l’Intérêt de la Science (Arscis) en collaboration avec la Mairie de Washili ya Mbwani a organisé vendredi dernier à Itsinkudi une conférence débat sur la délinquance. Une initiative du Cheikh Mohamed Daroueche Soilihi, président de cette association, qui a décidé de venir s’installer au pays après avoir longtemps bourlingué dans différents pays du monde dans le seul but de propager la religion musulmane.Dans son mot de bienvenue, le maire de la commune de Washili ya Mbwani, Hassane Abderemane a insisté sur la préservation de l’éducation, seul moyen pour lutter contre la délinquance juvénile dans notre société. “Nous devons montrer un bon exemple à nos enfants pour que demain, ils puissent copier les bonnes œuvres que nous leur léguerons une fois quitté ce monde”, a-t-il conseillé.
Deux thèmes largement exposés
Pour sa part, Ali Mohamed Hassani a expliqué que “Daroueche Mohamed Soilihi est né à Itsinkudi et grandi à Moroni aux côtés des grands cheikhs de ce pays notamment l’ancien grand Mufti Said Toihir, le regretté Said Abderemane, l’ancien grand Mufti Al-Habib Omar et a voyagé vers Madagascar, la Réunion, Paris, Dunkerque. Là-bas, il a eu l’occasion de créer une première association appelée Croissant de l’Islam et avec l’aide des fonds saoudiens, il a édifié la première mosquée des musulmans sunnites dans la ville de Dunkerque. À Paris aussi, il a eu à monter pas mal d’associations similaires et a surtout siégé dans le conseil national du culte musulman, qui est une association qui cadre la religion musulmane à Paris”, nous apprend le secrétaire général du ministère des postes et télécommunications”.
La conférence avait donc pour but de contribuer à une prise de conscience des jeunes et de leurs familles sur les liens existants entre les addictions, la violence et la délinquance mais aussi de permettre la prévention auprès des auteurs de violence en difficulté avec des pratiques addictives. Deux thématiques ont été longuement discutées et élucidées par des experts en matière juridique, en théologie et en sociologie. Le premier thème qui portait sur l’origine de la délinquance et comment se manifeste-t-elle en milieu scolaire a été présenté et expliqué par le secrétaire général adjoint de l’Arscis, Cheha Ali Hamadi. Le second thème portant sur les conséquences de la délinquance et les effets sur l’ordre social, a été brièvement interprété par un expert en matière juridique, Me Said Ali Dongo. La cérémonie s’est clôturée par la présentation officielle du bureau exécutif.
