L’opération d’évacuation des étudiants comoriens au soudan a démarré hier soir vers la ville de Port-Soudan. au moment où nous méttions sous presse, l’on a appris que le déplacement de 254 ressortissants comoriens qui attendaient toujours d’être secourus et rapatriés vers un pays proche, a débuté hier dans la soirée. les autorités comorienne ont débloqué les 100 mille dollars souhaités pour louer les bus à bord desquels les étudiants comoriens seront transférés à Port-Soudan.
Mercredi, dans son compte rendu ministériel de ce mercredi, le porte-parole du gouvernement avait déclaré que l’Arabie Saoudite a prévu en l’espace de deux jours de rapatrier tous ces étudiants vers Djeddah puis à Moroni. Au cours de la journée d’hier jeudi, par le biais de leur représentant, les étudiants avaient appelé à l’aide à toute personne de bonne volonté afin de sortir indemnes de ce gouffre. «Nous entendons beaucoup de choses sur nous, mais ne croyez pas qu’ici, la vie est facile».
Selon toujours le représentant des ressortissants comoriens présent au Soudan, «les rumeurs qui circulent selon lesquelles nous sommes en sécurité et mangeons à notre faim sont toutes fausses. Le fait que des véhicules circulent pour nous approvisionner en nourriture et en eau, est complètement faux».
«Nous sommes soulagés»
Pour le président de l’association des étudiants comoriens, «la seule vérité c’est que nous passons la nuit dehors, allongés sur l’herbe et pouvons passer des jours sans manger ni boire». Jusqu’hier dans l’après-midi, Aboubacar Mlinde a confirmé avoir contacté les autorités comoriennes en vue de voir comment mobiliser la somme réclamée par les propriétaires des cinq bus pour le transport des ressortissants comoriens jusqu’à Port-Soudan, une ville située à 675 km de la capitale Khartoum. A en croire le président de l’association, Pour, lui, l’argent qui leur avait été envoyé n’aurait pas suffi à louer les cinq bus voulus. Ce n’était même pas suffisant pour louer un seul. D’ailleurs, un dénommé Hachim aurait apporté une contribution de sept cent euros, soit 350 mille francs comoriens.
Selon Saifidine Ismael, les étudiants comoriens s’étaient confrontés à un autre problème. Le jardin dans lequel ils passaient la nuit allait être fermé. Cet endroit leur avait été mis gracieusement à dispoistion pour une durée de cinq jours, le temps de préparer leur retour au pays.«Heureusement que la situation se trouve débloquée, nous exprimons nos remerciements à l’endroit des autorités comoriennes, lesquelles sont éttentifs à nos doléances et nos cris de détresses. nous étions certes inquiets, c’est compréhensibles pour toute personne se trouvant dans une telle situation, mais nous sommes actuellement soulagés et nous espérons que, comme l’a annoncé le porte-parole du gouvernement comorien, nous seront rapatrier sous peu», a déclaré un étudiant comorien, très content, au moment de monter dans le bus.