L’Agence comorienne de coopération internationale (Acci) a reçu mercredi dernier une délégation de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) dans le cadre du renforcement de la coopération entre les Comores et le Japon. Conduite par la représentante résidente, Tanaka Kaori, la délégation a jugé nécessaire de rencontrer les responsables de l’Acci pour échanger sur plusieurs domaines de la coopération notamment la pêche, les catastrophes naturelles, la gestion des déchets ou encore la santé. "Les domaines de coopération sont les mêmes que ce que le Japon affiche pour l’Afrique", a d’abord fait savoir la directrice de l’Acci, Fatoumia Ali Bazi.
"On a beaucoup échangé, on lui a présenté l’Acci, nos missions, ce qu’on a pu réaliser jusqu’aujourd’hui et ce que nous souhaitons réaliser à l’avenir. De son côté, l’agence japonaise a partagé ses perspectives et surtout les responsables ont insisté sur la coopération sud-sud qui les intéresse beaucoup et qui est d’ailleurs l’une de nos priorités. On s’est mis d’accord qu’on allait travailler sur ce volet coopération sud-sud et on continue dans le volet formation-éducation et d’identifier les opportunités qui vont en découler", a-t-elle relaté.
La coopération triangulaire
Pour sa part, la représentante résidente de l’Agence japonaise de coopération internationale (le bureau base à Madagascar) s’est dite satisfaite de sa première visite aux Comores. Elle a souligné que malgré plusieurs échanges en ligne, il était toujours plus judicieux de se rendre aux Comores pour des rencontres physiques. "Nous avons discuté de nos principales activités qui sont donc la formation, le renforcement des capacités des officiels. Nous avons aussi discuté sur comment on peut dynamiser la coopération triangulaire entre la Jica, l’Acci et d’autres pays de la sous-région", a expliqué Tanaka Kaori.
La représentante résidente a souligné que les échanges ne s’étaient pas penchés que sur un seul secteur mais plutôt sur d’autres aspects généraux de la coopération comoro-japonaise. "Mais bien évidement la pêche, la gestion des catastrophes, la gestion des déchets sont des défis en commun que disposent ces régions. Donc, on veut voir comment allons-nous pouvoir développer nos programmes dans tous ces secteurs", a-t-elle avancé.
