Les organisations du secteur privé et la douane ont signé, hier mardi 22 août, dans les locaux de l’Union des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture des Comores (Uccia), une convention de partenariat visant à apporter une solution durable au processus de dédouanement, tout en respectant le code des douanes comorien. L’évènement a vu la présence du ministre de l’Economie, du président de l’Uccia, du directeur général des douanes ainsi que des représentants des différentes organisations patronales.
Le dialogue publique-privé
Pour rappel, en août 2020, un protocole d’accord entre le gouvernement et les organisations du secteur privé avait été signé à Mutsamudu et prévoyait pour les deux parties de s’associer pour déblayer les difficultés administratives qui font obstacle à l’environnement des affaires dans le pays.L’Uccia, en sa qualité d’interface entre le public et le privé et dans le cadre du développement du dialogue publique-privé, a été l’institution au cœur de cette convention afin de pouvoir rassembler les deux parties et de soutenir leur travail commun pour identifier les difficultés présentes dans différents domaines, dont celles avec la douane, qui ont été priorisés.
Depuis cette date, l’Uccia, en partenariat avec les organisations du secteur privé national, le ministère de l’Economie et les autorités de la douane des Comores, se sont mis au travail pour trouver une issue aux difficultés que rencontrent les opérateurs économiques dans leurs démarches de dédouanement de leurs marchandises. Dans son mot de bienvenue, le président de l’Uccia s’est dit suffisamment confiant que ce partenariat sera le début de nouvelles aventures positives. «Je tiens à remercier tous les représentants des différentes organisations patronales ici présents, le Modec, le Synaco ou encore la nouvelle Opaco.
L’Uccia sera derrière pour encourager ce genre d’initiatives», a déclaré Chamsoudine Ahmed. Dans son intervention, le directeur général des douanes, Moustoifa Hassani Mohamed a expliqué que «cette convention est une véritable avancée du partenariat douane-secteur privé qui est lui-même le résultat de longues négociations ayant abouti à la signature du Protocole d’accord de Mutsamudu du 12 août 2020, sous l’égide du chef de l’Etat Azali Assoumani ». A en croire le patron des douanes, « ladite convention précise les engagements des deux parties à travers un programme proposant des solutions procédurales concrètes, durables et adaptées à la réalité du tissu économique local.
Elle améliore les relations des opérateurs économiques dans toute leur diversité avec l’Administration douanière dans son rôle d’accompagnement de la croissance économique du pays ».Les responsables présents ont fait savoir que parmi les difficultés prises en compte, on trouve la prise en compte de la valeur transactionnelle qui n’est pas toujours considérés par les douaniers.La convention propose ainsi de mettre en place des commissions mixtes qui se pencheront sur la question et qui apporteront des solutions concrètes aux opérateurs économiques.