Le concours de recrutement à la police nationale a eu lieu à l’École nationale des forces armées de la gendarmerie (Enfag) à Ngazidja, au lycée de Mutsamudu à Ndzuani, et au lycée de Fomboni à Mwali, sous la supervision du lieutenant-colonel Azad Ahamada, président de la commission.
Au total, 615 stagiaires y ont participé, dont 280 à Ngazidja, 206 à Ndzuani et 129 à Mwali. Les épreuves ont été divisées comme suit : deux épreuves écrites et quatre épreuves physiques.
Les épreuves choisies pour cette année comprenaient la dictée et des questions, les épreuves d’abdominaux, la traction, les pompes et le cross.
La correction des copies d’examen a été effectuée par les responsables du concours, avec un taux de réussite estimé à 48,2 %. Seuls 297 candidats sur les 615 ont obtenu des moyennes supérieures ou égales à 10/20. En revanche, 318 candidats sur 615 ont obtenu des moyennes inférieures ou égales à 9/20, soit 51,7 % de l’effectif total. Selon le sergent-chef Djamaldine Ibrahime, membre de la commission, «le stage a bel et bien démarré au camp militaire d’Itsunzu pour l’ensemble des candidats issus des trois îles ».
D’après lui, «tout se déroule dans les meilleures conditions, et il est important de noter qu’aucune anomalie mettant en doute l’intégrité de ces résultats n’a été constatée ou soulevée».
La commission a proposé que les candidats ayant obtenu des moyennes supérieures ou égales à 10/20 fassent l’objet d’une pré-sélection pour suivre une formation au sein de la police nationale. La sélection finale dépendra des notes qui seront obtenues dans cette composante appelée «formation initiale police».