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Club académique des juristes comoriens (Cajc) I Un premier anniversaire sous les hommages du défunt capitaine Taoufik

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Le secrétaire général du Club académique des juristes comoriens (Cajc), Mohamed Ridjali Ali Boina, appelle les étudiants en droit à s’unir pour participer à l’opération de vulgarisation de certains textes nationaux et internationaux mais aussi à s’ouvrir davantage au monde juridique. «Grâce à ce club, nous avons engrangé beaucoup de connaissances en lien avec le travail quotidien des auxiliaires de justice. Il s’agit d’une première étape dans notre volonté de mettre en pratique les cours théoriques».

 

Le Club académique des juristes comoriens (Cajc) a célébré son premier anniversaire, dimanche dernier à Mvuni ya Bambao. Le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Mohamed Abdouloihabi, l’ancien ministre des Finances, Said Ali Said Chayhane, le député de la région, Maoulida M’madi, des anciens et actuels auxiliaires de justice, des enseignants de l’Université des Comores ont été présents.Pour l’occasion, un certificat de reconnaissance a été attribuée à titre posthume au regretté capitaine Taoufik Housseine «pour sa droiture, son attachement aux textes de droit et son engagement sans faille à faire respecter la loi».


Le bâtonnier a rassuré sur la légitimité de cette structure qui regroupe des jeunes étudiants en droit de l’Udc et d’autres juristes formés à l’extérieur. Mohamed Abdouloihabi n’a pas manqué de promettre l’appui et l’accompagnement du barreau de Moroni. Selon lui «l’initiative de mettre en place le Cajc est un signal fort qui montre combien notre société a des jeunes attachés au respect des textes et à l’amélioration du service public de la justice. Car nous reconnaissons tous que la loi est l’une des colonnes vertébrales de toute société».


Saluant la diffusion à l’Ortc des procès fictifs réalisés par ces jeunes, Mohamed Abdouloihabi reste convaincu que ces derniers maîtrisent pas mal de choses sur la réalité des procès et leur déroulement devant les tribunaux. «La réalisation de ces procès fictifs est un exemple montrant que les cours de droit enseignés à l’Udc ne suffisent pas aux bénéficiaires pour devenir des hommes de droit», estime-t-il.

La promotion d’une culture juridique

Dans son mot de bienvenue, l’ancien ministre Said Ali Said Chayhane, a insisté que l’impartialité et le respect des textes juridiques sont la base même du développement. «Car la loi est primordiale dans tous les aspects de la vie courante. Que ça soit dans le privé ou dans le public, le respect des normes contribue à l’organisation et à la bonne orientation des politiques de développement de toute société», a-t-il mentionné. Le secrétaire général du Club académique des juristes comoriens (Cajc) appelle les professionnels et les étudiants en droit à s’unir pour assurer la promotion d’une culture juridique dans le pays.


Mohamed Ridjali Ali Boina appelle les étudiants en droit à s’unir pour participer à l’opération de vulgarisation de certains textes nationaux et internationaux mais aussi à s’ouvrir davantage au monde juridique. «Grâce à ce club, nous avons engrangé beaucoup de connaissances en lien avec le travail quotidien des auxiliaires de justice. Il s’agit d’une première étape dans notre volonté de mettre en pratique les cours théoriques», a-t-il précisé.

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