Des patients français ont porté plainte contre leurs médecins après une prescription des antibiotiques de la famille des fluoroquinolones. Ces antibiotiques laissent des «effets indésirables invalidants, durables et irréversibles, voire mortels». Suite à ces révélations rendues publiques par le journal le monde du 13 mars, Al-watwan s’est approché des autorités sanitaires en vue d’informer sur ce qui pourrait menacer la santé de la population comorienne dans la mesure où les fluoroquinolones sont des antibiotiques qui peuvent être utilisés lors d’infections bactériennes graves et commercialisés sous de multiples appellations Oflocet, Ciflox, Tavanic… Au sujet de ces effets indésirables graves, Dr Soulaimana Youssouf a reconnu les effets non désirables qui peuvent être provoqués suite à l’utilisation des fluoroquinolones. Selon-lui ces effets peuvent atteindre le système nerveux, créer des  troubles neuropsychiatriques,  mais aussi une atteinte du système musculo-squelettique, mais aussi des effets indésirables cardiaques très rares mais graves. «Toutefois, il faut toujours demander si le patient n’a pas des antécédents allergiques. Ainsi, on peut associer les antibiotiques avec des antidouleurs». Dr Soulaimana Youssouf a reconnu prescrire cet antibiotique pour les cas d’infection urogénitale, typhoïde … «Toutefois, les antibiotiques que je prescris selon le degré du diagnostic retenus sont souvent les amoxicilline, les Ampicilline Augmentin érythromycine….. La population est appelée à être vigilante Aux Comores, par contre, au service pharmacovigilance de l’Anamev aucun cas de sensibilité supérieur vis-à-vis des fluoroquinolones n’est enregistré. Seulement, la population est appelée à être vigilante face aux médicaments de qualités inferieure (communément appelé faux médicaments). «Un médicament peut être en bonne état et perdre sa qualité en une fraction de seconde vis-à-vis des dosages de fabrication mais aussi de leur mode de conservation», a déclaré Mze Fassourahmane». Ce dernier a prévenu l’existence «des usines méconnus qui varient les dosages lors de la fabrication de façon volontaire. C’est d’ailleurs pourquoi nous œuvrons pour veiller à ce que la population ait accès à des médicaments de meilleure qualité».  De son coté, le directeur général de l’Anamev, le docteur Ahamada Said Fazul dit avoir reçu des alertes à travers une plateforme intitulée «rapide alerte» créée par l’Oms, qui rassemble d’ailleurs tous les pays. Ce système consiste à signaler les médicaments jugés «de qualité inférieure» à travers le monde. De son côté, Mzé Fassourahmane a également expliqué qu’en général, quand ils reçoivent des informations sur des alertes ou autres ils communiquent aux pharmaciens et aux médecins prescripteurs du pays via un groupe WhatsApp, créé par l’Anamev. En tout cas, à en croire notre source, le service d’inspection veille toujours sur les pharmacies et leurs activitésn