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Lutte contre le choléra aux Comores I «Le défi est de faire en sorte qu’il n’y ait pas des cas autochtones»

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Les autorités sanitaires ont déclaré l’épidémie dans le pays depuis le vendredi. Ils ont rassuré la population du suivi et de la prise en charge des patients précisant qu’ils font tout pour remonter aux autres passagers toujours pas retrouvés.

 

Après que la ministre de la Santé Loub Yacout Zaidou ait déclaré, le vendredi 2 février dernier, l’épidémie de choléra en Union des Comores, une réunion de crise qu’elle a co-présidée avec le secrétaire général du gouvernement s’est tenue le lendemain samedi dans la matinée. L’objectif étant de réévaluer le dispositif de gestion de cette épidémie. En fin de journée, une conférence de presse s’en est suivie.


Le directeur général de la Santé, docteur Saindou Ben Ali Mbae a fait savoir que tous les piliers essentiels à la préparation et à la riposte aux épidémies ont été réactivées à travers la mise en place de différents comités pour la prise en charge, la prévention et le contrôle des infections, la logistique, la communication sur les risques et engagements communautaires, la surveillance et le laboratoire. «Nous déplorons malheureusement deux décès», a regretté le directeur général de la Santé, soulignant qu’ «à ce jour, cinq patients sont pris en charge au Chri de Sambakuni et deux autres sont pris en charge à Mohéli ». Et de se réjouir du fait que «les patients répondent bien au traitement et leur santé s’améliore».

«Des passagers pas encore retrouvés»

Selon toujours lui, les équipes d’investigation continuent leurs recherches et suivent l’état de santé du reste des passagers et membres d’équipage qui ont d’ailleurs reçu un traitement préventif. «En effet, les patients et malades pris en charge sont tous des passagers du bateau du Watsoif Safari, arrivé de la Tanzanie le mardi 30 janvier dernier. Il transportait à bord 14 membres d’équipage et 11 passagers. Un membre d’équipage est mort avant son amarrage au port de Moroni », a expliqué le directeur national de lutte contre la maladie, docteur Naouirou M’hadji, indiquant que le reste de l’équipage reçoit un traitement préventif et le bateau se fait pulvériser chaque jour. Et de poursuivre : “Un passager d’origine anjouanaise est décédé à l’hôpital El-Maarouf. Deux autres se trouvent actuellement à Mohéli car à leur arrivée, ils ne présentaient pas de signes. Cependant, on a pu remonter à eux et sont en traitement, ainsi que ceux qui avaient pris avec eux le bateau. Des huit autres passagers restant, trois sont des tanzaniens. On est sur les traces des passagers restants, originaires de Ngazidja”.


Dans la foulée, docteur Naouirou M’hadji a précisé que l’épidémie est déjà présente dans le pays, «mais le défi est de faire en sorte qu’il n’y ait pas de cas autochtones ». Et d’ajouter : «Le problème du choléra est que la personne peut porter la maladie, bien qu’elle ne se développe pas dans son organisme, il peut le contaminer à d’autres personnes».Enfin, le directeur général de la Santé a formulé l’engagement et l’implication du gouvernement dans l’éradication de cette épidémie dans le pays.

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