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Journée mondiale de la prématurité I Faire «peau-à-peau immédiat pour chaque bébé»

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Un enfant est considéré prématuré s’il est né avant les 37 semaines d’aménorrhée. Plusieurs facteurs peuvent intervenir et déséquilibrent l’état de santé de la femme enceinte. Les intervenants ont notamment le stress, les problèmes socio-économique, la pauvreté, les interactions environnementales, les décoctions, ou la dénutrition. Les Comores enregistrent 17,5 % des accouchements prématurés, dont 10 % relevés au centre hospitalier El-maarouf. La majorité ne survit pas.

La Journée mondiale de la prématurité a été célébrée hier, 21 novembre, au Centre hospitalier national El-maarouf, à l’initiative du personnel du service de néonatologie. Le thème retenu cette année est «faisons peau-à-peau immédiat pour chaque bébé partout dans le monde».Plusieurs doyens du domaine, des médecins généralistes, des pédiatres, des sages-femmes, des gynécologues, le personnel du service de néonatologie, entre autres, ont pris à cette célébration. Les échanges ont été riches tout au long de l’événement. Ils ont non seulement été basés sur des expériences vécues, mais ont été également francs, surtout au niveau de ce qui ne va pas au sein de l’hôpital. Et parmi les problèmes soulevés, il y a déjà le difficile accès à certains examens médicaux et de médicaments de haute importance.

Les recommandations qui ont été formulées «vont de pair», selon les avis des acteurs de ce domaine, «avec la réalité de notre pays».Les Comores sont placées au deuxième rang des pays à forte prématurité, selon un rapport de l’Oms (Organisation mondiale de la santé). Selon l’Enquête à indicateurs multiples réalisée en 2023 par l’Unicef, les Comores enregistrent 17,5 % d’accouchements prématurés, dont 10 % qui viennent du Chn El-maarouf (dont la majorité meurt).

Décoction et jeûne

La pédiatre Miryam Hamadi a expliqué que «de janvier à octobre 2023, le nombre d’accouchements est de 2092, les accouchements prématurés 217». «L’accouchement est considéré prématuré lorsqu’il survient entre 20 semaine d’aménorrhée plus 30 jour (28 et 36 + 6 SA)», a-t-elle précisé. Les problèmes d’hygiène, des décoctions, le jeûne chez les femmes enceintes, les infections néonatales, le manque d’accès à des soins de qualité pendant la période de grossesse sont, entre autres, les facteurs favorisants cette hausse en Afrique.Deux principaux objectifs ont été au menu des discussions, selon le directeur général de l’hôpital El-maarouf , Nicholas Mmadi : faire le bilan des activités du service de néonatologie, mais échanger sur une la formation médicale continue pour les spécialités de néonatologie.