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Choléra : les enfants de 0 à 10 ans sont les plus touchés à Mwali

Choléra : les enfants de 0 à 10 ans sont les plus touchés à Mwali

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Le docteur Hassanaly Abdoulanziz a exposé les défis et les mesures de lutte contre l’épidémie de choléra à Mwali. Il a appelé à une action communautaire immédiate.

 

Le docteur Hassanaly Abdoulanziz, coordinateur insulaire de la lutte contre la Covid-19 à Mwali, a tenu hier mardi 26 mars une conférence de presse pour faire le point sur la situation de l’épidémie de choléra dans l’île. D’entrée de jeu, le docteur Hassanaly a d’abord exprimé ses remerciements envers les partenaires techniques, financiers, le personnel de santé, ainsi que le gouvernement comorien pour leurs efforts dans la lutte contre la maladie. Il a également salué la population mohélienne «pour sa collaboration qui facilite notre travail dans de bonnes conditions». «Nous observons un engagement communautaire croissant, ce qui est à souligner, et nous espérons une amélioration de cet accompagnement de la population face à cette épidémie», a-t-il déclaré.


Depuis plus d’un mois, les Comores traversent une épidémie de choléra. Le docteur Hassanaly Abdoulanziz a informé que jusqu’à présent, Mwali compte 57 patients suivis, dont 47 sont guéris depuis le début de l’épidémie, et deux décès.Il a ensuite expliqué que l’épidémie se concentre principalement dans le district de Nyumashuwa, qui compte à lui seul 55 des 57 patients de l’île, tandis que les deux autres patients de Fomboni ont apporté la maladie de Ngazdja. «Actuellement, 6 patients sont pris en charge au centre de traitement du choléra de Fomboni», a-t-il sait savoir.Selon le conférencier, l’évolution de l’épidémie est fluctuante, avec parfois une augmentation des cas et parfois une diminution. «Cette épidémie touche principalement les enfants de 0 à 10 ans à Mwali. Ce phénomène pourrait s’expliquer par une hygiène précaire et un manque de suivi rigoureux de la part des parents. Les jeunes et les personnes âgées sont également touchés», a-t-il observé.


L’objectif de la conférence, a indiqué le médecin, est de «sensibiliser la population de Mwali aux dangers du choléra pour provoquer un changement de comportement. Il est crucial d’améliorer notre hygiène, de gérer efficacement les déchets, et d’éduquer la population sur le lavage systématique des mains avec de l’eau et du savon (avant de manger, après être allé aux toilettes, avant de préparer les repas), des gestes simples qui peuvent nous permettre de surmonter cette épidémie. Dès l’apparition de symptômes tels que la diarrhée ou les vomissements, il est impératif d’appeler le numéro vert 1717 pour une évacuation rapide vers un centre de traitement du choléra. Bien que cette maladie puisse être mortelle rapidement, elle peut être traitée facilement», a-t-il dit. Il est à noter que le choléra est une maladie associée à la saleté des mains, qui sévit dans les pays pauvres où l’hygiène est précaire.

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