La mouvance se dit Ă pied-dâĆuvre pour la prĂ©paration du rĂ©fĂ©rendum qui se tiendra le 30 juillet prochain. Mais inĂ©vitablement, les questions de la presse Ă©taient axĂ©es sur lâactualitĂ© politique, avec la note «discordante» du vice-prĂ©sident, Djaffar Ahmed SaĂŻd Hassani, samedi dernier. Dâailleurs, dâaucuns sous-entendaient que câĂ©tait lĂ lâobjectif inavouĂ© de cette rencontre avec les journalistes.
Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Radhi, Houmed Msaidie, reviendra longuement sur les origines du rĂ©fĂ©rendum Ă venir. Depuis le Mouvement du 11 aoĂ»t et son appel en 2015 jusquâĂ lâacceptation du chef de lâEtat de lâorganisation des assises en 2017. «Lâon peut comprendre que lâUpdc ou Mouigni Baraka ne reconnaissent pas les recommandations des assises mais pas le vice-prĂ©sident Djaffar ou encore le gouverneur Hassan Hamadi, qui y ont assistĂ© et qui ont participĂ© aux travaux», a-t-il lancĂ©.
Il a rajoutĂ© une couche en ironisant «sur le dĂ©cret (sic) portant transfert des compĂ©tences de la Cour constitutionnelle Ă la Cour suprĂȘme, signĂ© en avril dernier, ou encore du dĂ©cret portant convocation du collĂšge Ă©lectoral, le vice-prĂ©sident Ă©tait prĂ©sent et nâa aucunement rĂ©agi». Toujours selon lui, la raison invoquĂ©e par le vice-prĂ©sident ne peut-ĂȘtre le rĂ©tablissement de la Cour constitutionnelle. «La situation qui prĂ©valait Ă la Cour a commencĂ© depuis la fin de lâannĂ©e de 2016, personne ne lâa entendu sâen plaindre», dit-il.
Lire aussi : Rencontre rhone alpes sans inscription
Â
La venue dâĂ©missaires des Nations unies et de lâUnion africaine aujourdâhui a suscitĂ© quelques questions des journalistes, «pour une supposĂ©e pression des organisations internationales". «Nous sommes un pays indĂ©pendant qui est membre de la communautĂ© internationale et qui ne lui est pas infĂ©odĂ©. Nous procĂ©derons Ă des discussions avec la communautĂ© internationale mais toujours est-il que la dĂ©cision finale, nous reviendra en tant quâEtat souverain», a rĂ©agi un confĂ©rencier.
Concernant la dĂ©claration du vice-prĂ©sident Djaffar, Chattur Badaoui, directeur de la Sch, dira tout simplement aprĂšs avoir soulignĂ© «lâamnĂ©sie des journalistes, parlant ici, des relations tumultueuses entre des vice-prĂ©sidents et les prĂ©sidents qui se sont succĂ©dĂ© sous cette rĂ©publique mais elles sont restĂ©es latentes ; mais Djaffar sa sortie devant un public regroupant diffĂ©rentes couches de Ngazidja, Ă©quivaut Ă une dĂ©mission de sa part et son ralliement Ă lâopposition». «Nous aurions pu comprendre si avant sa dĂ©claration, il avait posĂ© sa dĂ©mission», a-t-il ajoutĂ©.
Pour lui, «il nây a pas de dictature comme entendu ici et lĂ maintenant les manifestations doivent ĂȘtre autorisĂ©es au prĂ©alable, lâitinĂ©raire prĂ©cisĂ© pour Ă©viter les troubles Ă lâordre public afin justement que le pays ne sombre pas dans lâanarchie». Le plus important, «ce sont les rĂ©formes profondes dont le pays a besoin afin quâil puisse prendre son envol ; le plus important est de savoir comment rĂ©duire le chĂŽmage des jeunes», a dĂ©clarĂ© le directeur de la Sch.
Lire aussi : Site de rencontre ipod
Â