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Le chef de l’Etat à Dari-nour I Un appel à la vigilance face au choléra

Le chef de l’Etat à Dari-nour I Un appel à la vigilance face au choléra

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Après la prière de vendredi à Mirontsi, le chef de l’État a présenté ses vœux de l’Aïd el-fitr aux centaines de personnes venues le rencontrer à Dari-nour.

 

Après Mwali le jeudi, le président de la République, Azali Assoumani, s’est rendu à Ndzuani le lendemain vendredi 19 avril pour présenter ses vœux de l’Aïd el-fitr aux anjouanais. Dans son discours adressé à la population, le chef de l’État a souhaité à l’ensemble des habitants de Ndzuani une bonne fête de fin du ramadan, en soulignant «l’unité de l’archipel à travers la même religion». Il a également appelé à une plus grande vigilance face au choléra, en exhortant la population à prendre des précautions.


Azali Assoumani a en effet insisté sur la nécessité de prendre des mesures préventives, et sur l’importance de suivre les recommandations des médecins et d’intensifier les campagnes de sensibilisation. «Le pays a enregistré un nombre suffisant de décès dus au choléra. Des efforts doivent être déployés pour éviter d’atteindre un stade où les mosquées doivent fermer, les mariages en juillet être annulés, voire interdire les départs à La Mecque.

Il est crucial que chacun suive les recommandations des médecins. Nous devons intensifier les campagnes de sensibilisation dans les foyers et les lieux publics. Ensemble, nous devons agir rapidement pour lutter contre le choléra, qui sévit particulièrement sur l’île», a-t-il déclaré.


Par ailleurs, le président réélu a annoncé la participation de cinq chefs d’État à son investiture prévue le 26 mai prochain, tout en appelant au maintien de la paix lors de cet événement et en mettant en garde l’opposition.

Le gouverneur élu, Zaidou Youssouf, au nom des Comoriens de l’île, a présenté ses vœux de bonheur et de santé au chef de l’État, tout en soulignant l’importance de la paix et de l’unité nationale. «Nous n’avons ni pétrole, ni gaz, ni minerais rares à Ndzuani. Notre richesse aux Comores, en particulier à Ndzuani, est la paix. Nous ne permettrons à personne de nous la prendre. L’État a l’obligation de protéger la population ainsi que ses richesses. L’État appartient à la population et doit prospérer».

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