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Secteur bancaire I La Bank of Africa s’apprête à ouvrir une filiale aux Comores

Secteur bancaire I La Bank of Africa s’apprête à ouvrir une filiale aux Comores

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Un protocole d’accord a été entériné, à Marrakech au Maroc, à l’occasion d’une rencontre entre le ministre des Finances, Mze Abdou Mohamed Chanfiou, et l’administrateur de l’institution Amine Bouabid, en marge des Assemblées annuelles du Fmi et de la Banque mondiale. Présent dans 19 pays dont 8 en Afrique, la Bank of Africa, troisième grande banque du royaume du Maroc, pourrait venir à la rescousse de nombreux établissements financiers dont la Banque fédérale de commerce (Bfc) en quête de partenaires après des mois sous administration provisoire de la Banque centrale.

 

Le Groupe Bank of Africa a donné son feu vert d’engager une réflexion en vue de l’ouverture d’une filiale aux Comores. Les responsables de l’institution n’ont pas dévoilé un calendrier d’implantation dans les îles mais expriment leur volonté d’élargir leur réseau en Afrique, une des ambitions affichées par son administrateur général, Amine Bouabid. Les autorités comoriennes ont-elles aussi manifesté leur intérêt de voir une telle institution s’implanter aux Comores compte tenu de son expérience en matière de services bancaires et financiers.


Un protocole d’accord a été entériné, vendredi 14 octobre à Marrakech au Maroc, à l’occasion d’une rencontre entre le ministre des Finances, Mze Abdou Mohamed Chanfiou, et l’administrateur de l’institution Amine Bouabid, en marge des Assemblées annuelles du Fmi et de la Banque mondiale. «Cet accord marque la volonté du gouvernement à renforcer le développement et la stabilité du secteur bancaire comorien», indique un communiqué du ministère des Finances, du budget et du secteur bancaire.


Le gouverneur de la Banque centrale des Comores (Bcc), Dr Younoussa Imani, présent lors de la signature de l’accord de principe, avait fait part, il y a deux semaines, de sa volonté de mobiliser « des partenaires fiables » et surtout capables de jouer un rôle de locomotive dans la politique de stabilisation du marché et de l’environnement bancaires, susceptibles de contribuer à la modernisation et à la diversification des services au profit de la clientèle comorienne.

La BOA à la rescousse de la BFC ?

«Le gouvernement est confiant que l’implantation de la BOA va non seulement favoriser la concurrence dans le secteur, renforcer la stabilité du système financier des Comores, mais aussi offrir de meilleures opportunités et services à tous les citoyens comoriens», souligne le communique qui a fait mention de la présence du directeur régional en charge de l’Afrique centrale, Mamadou Igor Diarra. Les termes du protocole d’accord n’ont pas été livrés mais le communiqué annonce seulement «l’établissement d’une nouvelle institution financière baptisée BOA Comores (BOAC)».


Si les crédits à l’économie connaissent une nette progression, estimés à 120, 5 milliards en 2022 (contre 95,4 milliards en 2021), soit une hausse de 26,3%, l’on s’accorde à affirmer dans les milieux bancaires que l’implantation d’une nouvelle institution financière offrira de nouvelles marges d’investissements dans des secteurs stratégiques. La BOA pourrait révolutionner le marché bancaire comorien en termes d’expertise et contribuer également à l’élargissement du circuit des affaires à l’international au moment où le pays a fait le choix d’intégrer la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf),Présent dans 19 pays dont 8 en Afrique, la Bank of Africa, troisième grande banque du royaume du Maroc, a tissé des liens dans de nombreux marchés à travers le monde qui pourraient constituer une aubaine pour les investisseurs étrangers souhaitant s’installer aux Comores et faire des affaires avec des partenaires économiques locaux.

 

La BOA dispose d’un fonds d’investissement qui pourrait servir de catalyseur dans le financement des projets de grande envergure nationale. Les Comores considèrent la BOA comme «un allié sûr» qui pourrait aussi aider le pays à mieux réussir sa politique de développement et de promotion d’un marché financier solide et compétitif.Le groupe pourrait également venir à la rescousse de nombreux établissements financiers dont la Banque fédérale de commerce (Bfc) en quête de partenaires après des mois sous administration provisoire de la Banque centrale.

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