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Soirée artistique à l’Afm I Slam, stand-up et danses en l’honneur de la femme

Soirée artistique à l’Afm I Slam, stand-up et danses en l’honneur de la femme

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Après trois jours de célébration des droits de la femme, le programme a pris fin vendredi dernier au sein de l’institution française autour de prestations diverses avec du bon et du moins bon. Vingt-trois femmes sont montées sur scène pour clamer leurs joies et, peut-être surtout, faire part de leurs peines dans un monde qui ne respecte en rien ou presque, leurs droits.

 

Le programme de la célébration de la Journée des droits de la femme a pris fin, à l’Alliance française de Moroni, vendredi avec une nuit artistique. Entre slams, danses, stand-up et chants, vingt-trois femmes ont foulé les planches de l’institution française et se sont racontées au présent, au passé, dans la douleur et la joie et ont rappelé la place qu’elles devaient occuper dans la société comorienne, en particulier.En deux textes, la slameuse Bacar Nawiya n’a pas mâché les mots en rappelant tout haut les maux auxquels les femmes du monde font face au quotidien, trop souvent sous le silence, et a brisé la glace sur la violence conjugale, la maltraitance et les «charges mentales» qui pèsent sur elles.


Après les danses traditionnelles de Mawatwaniya wa swafa, qui ont quelque peu endormi l’infime public qui a bien voulu faire le déplacement, Ukuaji Academie, fraichement créée, est venue mettre un peu plus de sauce dans la soirée. Malgré quelques couacs, les trois danseurs ont su rappeler combien la femme était «asphyxiée» à tel point que même au niveau de la danse, elle doit «adapter» ses genres pour avoir une place. «C’est très important que les femmes aient leur place dans la société. La célébration des droits de la femme représente beaucoup pour nous autres femmes. Aujourd’hui, on est loin des mariages précoces, la femme fait des études et se cherche une place dans le monde du travail, ce qui n’était pas le cas à une certaine époque pas si lointaine», devait soutenir la danseuse et féministe, Ainaze Mhoudine, qui a tenu à «rendre hommage à nos mères et grand-mères qui ont tout fait pour que nous puissions, aujourd’hui, avoir une vie bien meilleure qu’elles».Pour sa part, l’humoriste de Comores comedy club, Nahla, a préféré tourner en dérision l’affirmation encore trop courante selon laquelle «la place de la femme est à la cuisine».


Elle rappelle, toutefois, que bien que la femme continue à s’occuper du bien être de son foyer, elle occupe, désormais, une place bien plus importante dans la société et a, de manière générale, largement contribué à son bien être avec des inventions qui dépassent l’entendement. «Oui, la place de la femme est à la cuisine mais on ne fait pas que préparer à manger, on sauve le monde. C’est bien une femme qui a créé le gilet pare-balles pour protéger les hommes car, nous femmes, n’avons pas besoin de cela car on est très résistant, par exemple, pour avoir porté des enfants pendant neuf mois. La femme a également inventé le frein de voiture ou encore la Wifi avec laquelle les hommes regardent leurs films et leurs… autres films», a cru bon de rappeler Nahla.

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