L’association «Maison d’organisation des intellectuels des musiciens artistes, arts, locaux associé» ou «Moimala» a annoncé l’entrée en action du projet dit Live-Beach-Plage sur différents plages des Comores. L’objectif est de sensibiliser la population à la protection de l’environnement tout en leur offrant des moyens de générer des revenus par la valorisation des ressources marins et côtières.«Nous allons encourager l’entrepreneuriat féminin en offrant une éducation financière et des opportunités d’autornaumisation économique, valoriser l’entrepreneuriat durable et la résilience face aux effets du changement climatique, promouvoir les opportunités économiques liées à la valorisation des ressources marines et côtières de l’archipel, sensibiliser à la protection de l’écosystème marin et côtier des Comores», peut-on lire dans le dossier de présentation de l’évènement.
Durant une semaine, Moimala va tenir des concerts, des spectacles culturels et des séminaires à Ndzuani, Mwali et Ngazidja. A en croire les organisateurs, le projet verra la «participation active» des communautés dans des actions concrètes de protection de l’environnement, telles que des campagnes de nettoyage de plages, de restauration de mangroves ou encore de surveillance des récifs coralliens. Ce qui, toujours selon ses membres, peut aider à favoriser l’émergence d’un sentiment d’appartenance et de responsabilité par rapport à l’environnement.«Le projet va recourir à des formes d’expression culturelle attrayantes et engageantes, telles que des chansons, des spectacles, des ateliers et des évènements, pour transmettre des messages sur l’importance à protéger l’environnement côtier. Cela permettra de toucher un public plus large et de sensibiliser les communautés par des moyens ludiques…».
«Causes sociales»
Moimala s’est toujours engagée dans la sensibilisation sur les causes sociales. Elle a travaillé avec des organismes du Système des Nations unis, Oms, l’Unicef et l’Unfpa lors de la Journée mondiale du Sida. «Pour la sensibilisation, notre association travaille avec l’association Oulanga entrepreneur en spectacle. Cette dernière projette d’organiser des formations pour les artistes et acteurs culturels comoriens pour aider à développer ce secteur qui n’est pas, pour l’heure, suffisamment soutenu par les pouvoirs publics», a souligné l’artiste et co-cofondateur de l’association Moimala Chakires avant de s’inquiéter du fait que jusqu’à lors les Comores n’ont pas d’école de musique, de conservatoire et d’académie.