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Site archéologique de Mbashile. Encore un patrimoine en voie de disparition

Site archéologique de Mbashile. Encore un patrimoine en voie de disparition

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Cette fois-ci, le site n’a pas été seulement pillé ou détruit. Il a été vendu et une maison est en chantier en lieu et place

 

Le site archéologique de Mbashile, comme bon nombre de patrimoines batis aux Comores, est appelé à disparaitre. Ce site avait, longtemps, fit l’objet de fouilles archéologiques par le Cndrs et par d’autres institutions scientifiques étrangères. Selon le chef du musée du Cndrs, Ali Toibibou, une bonne partie de ce site est vendue et un chantier est en cours à la place d’un autre.«Ce qui est encore incroyable, c’est qu’il s’agit d’un patrimoine national qui devait être dans le domaine publique et protégé par l’Etat. Aujourd’hui, il n’est que l’ombre de lui-même. Comment alors nous pouvoir travailler dessus», se demande Toibibou Ali.


Il faut savoir que, tout récemment, le directeur général du Cndrs, Dr Toiwilou Mze Hamadi, a signé une convention avec une université australienne qui vise notamment à mener des fouilles sur ce site.
De même, un programme de fouille a même été mené sur le lieu en 1990 par le Cndrs et une institution suédoise et une mission de spécialistes anglais, ougandais, une université australienne et des chercheurs du Cndrs doivent, du 9 au 26 juillet de cette année, mener des recherches sur ce site.


«Pour éviter que de telles dégradations ne se reproduisent, nous avons rencontré la mairie et le chef du village pour les sensibiliser car ils sont, avant tout, les gardiens de ce site. Il est temps de prendre les choses en main car c’est notre patrimoine qui se meurt», crie Ali Tabibou.Le site de Mbashile est loin d’être le seul site archéologique du pays qui a été vendu ou qui a subi des dégradations.

 

Victimes d’abandon ou encore du fait de l’activité nocive de l’homme, beaucoup d’entre eux, à l’instar de ceux de Dembeni, de Male et de Wani, sont en grand danger de dispartition : «Il y a deux ans, un autre site archéologique à Sima ya Ndzuani a été pillé et a perdu de son authenticité. Notre patrimoine est livré à lui-même. Il est temps que tout le monde se sente concerné, de la plus haute autorité au citoyen lambda», devait appeler notre interlocuteur.

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