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Ouverture du 6è Gombesa festival I Trois personnalités distinguées pour «leur action en faveur de la Culture comorienne»

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La sixième édition a levé ses rideaux samedi dernier avec des discours sur la Culture. Ce fut aussi l’occasion d’honorer des personnalités qui ont «œuvré pour le développement» de la Culture. Notamment Bourhane Abrérémane surnommé «Monsieur patrimoine» pour son «combat pour la protection» du patrimoine matériel. S’en suivront, jusqu’au 26 mars prochain, des concours de chants, de danses traditionnelles, de scène libre et un concert.

 

Le Gombesa festival a ouvert les portes de sa sixième édition samedi dernier à Ikoni. Un lancement axé sur la culture comorienne, la protection du patrimoine national et l’essor du Gombesa festival. Venues en masse pour honorer l’évènement, les autorités en matière des arts et de la Culture comorienne sont largement revenues, dans leurs discours, chacune à sa manière, sur l’importance du secteur.


Selon l’ancien ministre de la Culture et actuel porte-parole de Beit-Salam, Mohamed Ismael, la Culture permet de «nous situer et savoir où l’on va». «Le Gombesa festival fait l’histoire du pays et protège par-dessus tout la Culture comorienne. Les autorités doivent prendre en compte la question liée à la Culture pour éviter de se sentier, un jour, étranger dans notre propre pays. Nos enfants ont du talent et une bonne compréhension de la Culture, donnons-leur les moyens de pouvoir vivre de la culture», a déclaré l’ancienne plus haute autorité culturelle du pays.


Cette cérémonie d’ouverture a été l’occasion pour les initiateurs du Gombesa festival de distinguer trois personnalités qui, selon eux, ont œuvré pour le développement de la Culture. Il s’agit du docteur Bourhane Abrérémane surnommé «Monsieur patrimoine» pour son combat contre la destruction du patrimoine matériel des Comores, et les écrivains, Aboubacar Saïd Salim et Patrice Ahmed Abdallah.


«Je salue toute la jeunesse comorienne, les artistes et tous ceux qui, de près ou de loin, contribuent à pérenniser ce festival. Cet évènement s’intègre parfaitement dans la politique culturelle qui vise à favoriser le patrimoine culturel matériel et immatériel et à développer l’industrie culturelle des Comores» a déclaré, pour sa part, le ministre des télécommunications, Bianrifi Tarmidi, qui, par la même occasion, a tenu à rappeler que «la culture fait partie des projets phares du plan Comores émergent horizon 2030».
Le festival a débuté son programme hier par un concours de danses traditionnelles qui a opposé plus de vingt-quatre concurrents. «Le festival a ouvert ses portes et pour une semaine de festivités. Concours de chants, danses traditionnelles, scène libre et un grand concert. Les participants venants de Mayotte sont actuellement à Nzduani et vont nous rejoindre bientôt. On va se retrouver et faire la fête ensemble», a assuré le directeur artistique du festival le célèbre artiste, Ryadhuidine Idrisse alias «Sans blague».


Il faut dire que pour son développement, le chemin de la Culture comorienne reste bien long et aucun véritable projet ne semble encore mis en place pour l’écourter. En effet, jusqu’ici par exemple, les Comores ne disposent ni de salles de spectacle ni, encore moins, de cinéma. Pour la première fois, après six éditions, le Gombesa festival va officiellement être soutenu par le pouvoir public et a été validé en conseil de ministre.

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