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Conférence. «Mercredis du Cnrds» I Le traditionnel rendez-vous démarre sur le thème «Islam et paix»

Conférence. «Mercredis du Cnrds» I Le traditionnel rendez-vous démarre sur le thème «Islam et paix»

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Les exposants, qui estiment que la paix «tend à disparaître» au pays, proposent leurs solutions. Il y a eu quelques couacs

 

C’est parti pour les traditionnels «Mercredis du Cndrs», le Centre de documentation et de recherche scientifique du mois de ramadhwani. Lors du tout premier rendez-vous, le 13 mars dernier, l’enseignant à la faculté Imam Chafiou et le juge cadial au tribunal de Moroni, respectivement, Dr Andhumdine Mohamed Youssouf et Mohamed Islah, ont exposé sur le thème de «Islam et paix aux Comores».


Mohamed Islah s’est étendu sur le rôle de la paix en islam vis avis de la société et les éléments pouvant contribuer à protéger cette paix «à laquelle tout pays aspire», mais aussi sur l’importance de la paix pour» l’homme et les animaux». Il a, à l’image d’autres intervenants, pointé du doigt l’absence de patriotisme qui, selon lui, ferait rage aux Comores et qui serait due à l’absence d’enseignement d’éducation civique en milieu scolaire.


«Pour que le pays retrouve la paix, il est également important de mettre de côté l’individu au profit de l’ensemble. A l’heure actuelle, c’est le chacun pour soi qui l’emporte, ce qui est regrettable. On voit aujourd’hui des dirigeants qui partent en mission et qui restent clandestinement à l’étranger. C’est une honte. Ces gens-là n’ont pas l’amour de notre bout de terre. Mais il est tout aussi vrai que pour espérer avoir une paix durable, il faut également une stabilité économique», a soutenu Mohamed Islah.


«A l’heure actuelle, des enfants sont portés disparus et parfois même assassinés, la paix a quitté les «eaux» comoriennes. Pourquoi la paix, qui a été longtemps considérée comme un acquis fondamental de la société comorienne, tend-t-elle à disparaître? Sans paix, il n’y a pas de pays», devait renchérir Dr Andhumdine Mohamed Youssouf.

A propos de... langue

Présent dans l’assistance, le président du syndicat national des enseignants, Moussa Mfougoulié, a, pour sa part, tenu à attirer l’attention sur «le fait que de plus en plus», certains, aux Comores ne se priveraient plus de soutenir que l’islam «n’est pas une religion de paix, cela en dépit, estime-t-il, de la multitude d’arguments qui prouvent le contraire». «Qu’est-ce qu’il faut faire pour changer cette mauvaise image donnée à l’islam? S’est-il interrogé.


Il faut dire que lors ce premier rendez-vous, certains parmi l’assistance, ont peu apprécié que le modérateur ait contribué à faire durer, plus que de raison, cette conférence qui, ainsi, s’était étalée sur plus de deux heures. D’autant plus que, au lieu de poser leurs questions, de nombreux intervenants avaient fait le choix d’apporter de longues «contributions» comme s’ils étaient, eux-mêmes, les conférenciers.


Enfin – comme pour les conférences faites en shikomori par des francophobes et les mots et expressions français – ce mercredi a vu fuser tellement de mots arabes que parfois on pouvait ce demander si c’était vraiment une conférence en shikomori. Il a été difficile pour les conférenciers d’aligner deux mots sans parler arabe.
Et si les Comores – comme l’a déjà suggéré l’auteure, Rahma Aboubacar S. Salim – avaient un besoin d’une décolonisation en matière de langue?

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