Le mandat du bureau exécutif de la Fédération comorienne de lutte (Fcl) expire bientôt. Les responsables de ce sport de combat tendent vers l’organisation de leur assemblée générale élective qui doit mettre en place une nouvelle équipe dirigeante. Le Directeur technique national (Dtn) de la discipline précisait, hier, que la question a fait l’objet d’une réunion avant-hier, mardi. “La fédération tient à organiser les élections du prochain bureau exécutif. Mais avec les gestes barrières contre le coronavirus, elle ne peut pas se permettre d’inviter des délégués des douze clubs membres de la Fcl”, précisait Djoumoi Ahmed qui s’inquiète cependant d’un éventuel prolongement “sans légalité” de l’instance dirigeante de la discipline.

La Fcl est l’une des fédérations-membres du Comité national olympique et sportif des îles Comores (Cosic) confrontées à la question du renouvellement de son bureau exécutif avant la fin de l’année. “Plusieurs fédérations devraient réactualiser leur bureau exécutif. Mais le contexte sanitaire national actuel a mis à mal toute l’activité sportive à plusieurs niveaux. En plus de la lutte, il y a la boxe, le football, la pétanque, l’athlétisme, entre autres”, déplorait, hier, le chargé des relations avec les fédérations au Cosic, Ali Mohamed Papa. Cet ex-président de la Fédération comorienne de basketball, rappelle que le Cosic reste “ouvert et disposé à soutenir de toutes les manières” ses associations membres à aller dans ce sens.

L’organe exécutif du Comité olympique et sportif des îles Comores lui-même n’est pas loin du terme de son mandat qui prendra fin en décembre prochain. “Nous devons à tout prix élire un nouveau bureau. Mais cela dépendra, également, de l’évolution de la pandémie de la Covid-19 au pays”.

La Fédération comorienne de lutte compte officiellement neuf formations à Ngazidja, deux à Ndzuani et une à Mwali. Elle est présidée depuis, au moins, deux mandats successifs par Abdallah Mzé Msa alias Mazo. La lutte n’est pas trop connue aux Comores. Elle est appliquée par peu de gens sur l’île de Mwali, notamment. Il faut, cependant, intégrer le fait que c’est un sport très récemment reconnu comme discipline olympique.
Malgré son jeune âge, elle forme ses techniciens dans le but de pouvoir initier les jeunes intéressés à ce sport. Nous reviendrons prochainement sur les perspectives de la Fcl.

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