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Coelacanthes football. Communication I Le «mea culpa» du staff technique

Coelacanthes football. Communication I Le «mea culpa» du staff technique

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L’équipe technique de Younes Zerdouk «disposée à travailler sur de nouvelles bases» avec la presse locale, assure son manager général, Kassim Abdallah, selon qui le groupe comorien «a besoin, dans tous les cas, de la presse comorienne» pour aller de l’avant.

 

Nommé depuis mars dernier, le nouveau staff technique des Coelacanthes reconnait ne pas avoir de «bonnes relations» avec la presse locale. Il est vrai que les reporters sportifs comoriens ont, depuis quelques temps, du mal à travailler avec son service de communication. Le manager général des Veri piya l’a déclaré samedi lors d’un échange à l’hôtel Le Retaj à Moroni avec des spécialistes du football local.«Nous sommes également venus au pays pour faire notre mea culpa au sujet de la communication. Il faut que chaque membre du staff technique prenne ses responsabilités», estime, désormais, Kassim Abdallah.


L’ancien latéral droit des Coelacanthes a admis que le staff communiquait très mal : «sur ce point, nous avons beaucoup à faire pour nous améliorer». D’autant plus que, devait-il renchérir, «nous avons besoin, dans tous les cas, de la presse comorienne» pour avancer.Nombre de reporters comoriens se plaignent sur le fait que le service de communication de l’équipe nationale ne collabore pas avec eux. Malgré tout son attachement pour les Coelacanthes, le public comorien a la désagréable impression qu’il doit compter sur la presse étrangère pour accéder à certaines informations importantes sur son champion.


«Même nous autres journalistes, devons trop souvent nous fier aux seuls médias étrangers. Pourquoi, par exemple, Afrik-foot ou L’Equipe sont les premiers à diffuser des informations sur les Coelacanthes, alors qu’il y a des médias locaux qui traitent quotidiennement du football local et qui pourraient assurer ce travail», s’inquiétait, à ce propos, notre confrère de Comoros football 269, Boina Houssamdine.

Critique constructive

«Cela nous a fait du bien d’avoir eu cet échange. Nous allons tout faire pour rectifier le tir. Rassurez-vous. La critique est une chose tout à fait normale et les critiques constructives vont nous aider à aller de l’avant», a dit Kassim Abdallah selon qui chaque responsable de l’équipe doit savoir rester humble. «Erikanda?», s’est-il interrogé comme pour rappeler que l’équipe vient de loin. «Il faut être indulgent. L’équipe va vite et progresse et il faut que tout le monde suive le rythme. La communication en premier. Nous devons au contraire nous appuyer plus encore sur la presse locale pour partager, par exemple, sur la vie professionnelle des joueurs».Des reporters sportifs nationaux soutiennent, par ailleurs, qu’il n’y pas un bon feeling avec la chargée de communication de l’équipe qui «ne connait pratiquement pas ses confrères locaux» et suggèrent qu’elle soit soutenue par son collègue de la fédération pour assurer le boulot.Malheureusement cela n’a jamais pu se faire dans la mesure, notamment, où aucun contact n’a jamais pu être établi entre eux et Mirna Bourhane.


Toujours est-il qu’après cet échange avec le manager général, la presse locale se dit disposée à travailler sur de nouvelles bases avec le service de communication des Coelacanthes.A l’issue des discussions, le manager général des Veri piya a réitéré le projet du staff de trouver, ce mois de novembre, une date pour disputer un match amical. Une occasion pour les deux parties de tourner la page pour une meilleure circulation de l’information sur l’actualité de l’équipe du coach, Younes Zerdouk.

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