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Élections de 2024 I «L’armée ne sera pas dans les casernes»

Élections de 2024 I «L’armée ne sera pas dans les casernes»

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Au total, 74 dossiers de candidature ont été retirés, dont 23 pour le président de l’Union. Lors d’une conférence de presse au bureau de la Ceii à Ndzuani, le président de la Ceni a fait le bilan de sa tournée dans l’île. La Ceni affirme que les élections auront lieu en janvier et que l’armée sera mobilisée.

 

Nous sommes ici depuis le mardi pour un suivi des travaux accomplis par la commission électorale. Je suis passé dans les différents coins de l’île pour avoir un aperçu de ce qui est fait et de ce qui est en attente d’être fait. Nous avons noté une hausse des retraits des dossiers de candidature», a déclaré à la presse le vendredi 10 novembre dernier le président de la Ceni, Idrissa Said Ben Ahamada.A son avis, cet engouement des retraits des dossiers traduit une confiance des citoyens envers la Commission électorale nationale indépendante. Sinon, «comment ça se fait que beaucoup de personnes retirent des dossiers de déclaration de candidature alors que beaucoup disent n’avoir pas confiance en notre institution ? », s’est-il interrogé. Et d’ajouter : « Après plusieurs rencontres avec l’Union européenne ou le système des Nations unies aux Comores, il s’avère que nous sommes éligibles pour bénéficier du soutien de ces derniers dans le processus électoral. C’est un premier gage de transparence.» Pour lui, l’implication d’organisations internationales comme l’Union européenne dans le processus électoral est en soi « un gage de transparence des prochaines élections».


Le président de la Ceni demeure toutefois convaincu qu’il n’y aura pas cette pléthore de candidats (23 candidats à la présidence, 19 au gouvernorat de Ndzuani) aux élections du 14 janvier prochain. «Il y a une différence entre être candidat et juste retirer le formulaire. Mon expérience personnelle m’a enseigné que certaines personnes qui retirent les dossiers de candidature se désistent à déposer le dossier», a-t-il soutenu. Mais quoi qu’il en soit, l’«indépendance » de son institution demeure selon lui inébranlable.Idrissa Said Ben Ahamada a d’autre part tenu à éclairer les électeurs sur certains aspects des scrutins à venir. «Il faut savoir que toutes les personnes présentes dans les listes électorales peuvent voter avec ou sans carte électorale. Le numéro de la carte nationale fera office de carte de vote. L’identification du votant commence par son inscription sur la liste. Pour ce qui est des assesseurs de bureau, le code électoral est clair : nous allons prendre les personnes qui ont postulé, que nous jugeons aptes pour les postes. Nous allons distribuer 4 000 copies du code électoral dans les mairies et les préfectures», a-t-il fait savoir.Le président de la Ceni a aussi abordé certaines questions qui nourrissent le débat, surtout au sein du Cadre permanent de concertation, d’échanges et de suivi du processus électoral (Cpcespe) auquel la Ceni fait partie.


Une des questions est celle liée à la surveillance ou non des élections par l’armée. Et sur ce point, il a définitivement tranché, alors que deux jours avant, devant la presse à Moroni, Mohamed Abdoulwahab, un autre membre du Cpcespe, affirmait que rien n’avait encore été décidé à ce sujet. «Au niveau de la sécurité, l’article 102 dit que la Ceni et le commandant de la force doivent élaborer le plan de sécurisation des votes. Aujourd’hui plus que les autres fois, l’armée doit être présente. Il faut se préparer à toute éventualité. La présence militaire sera effective, plus nombreuse que les années précédentes », a-t-il dit, persuadé qu’ « il y a des personnes qui menacent ces votes », qu’ « il faut un pouvoir de persuasion » et que cela «n’est pas un débat». En fait, pour le président de la Céni, le Cadre permanent de concertation « n’a pas la possibilité de dire quoi que ce soit à la Ceni». «L’organe de contrôle et de règlement des contentieux est la Cour suprême», a-t-il conclu.

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