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Violences sexuelles I Le moniteur est-il un prédateur sexuel ?

Violences sexuelles I Le moniteur est-il un prédateur sexuel ?

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L’affaire fait grand-bruit depuis sa rĂ©vĂ©lation sur les rĂ©seaux sociaux ce mercredi. Un moniteur d’auto-Ă©cole dĂ©tenu Ă  la maison d’arrĂȘt de Moroni pour « agressions sexuelles, attouchement et harcĂšlement ». Sa dĂ©tention fait suite Ă  une plainte d’une de ses Ă©lĂšves qui l’accuse de s’ĂȘtre servi des cours de conduite pour tenter d’abuser d’elle. Une source judiciaire appelle « les autres victimes potentielles du moniteur Ă  se faire connaitre afin de mieux apprĂ©hender sa personnalitĂ© ».

 

Le mode opératoire semble bien rodé. Demander à ses élèves de sexe féminin de venir aux cours de conduite en jupe. Leur expliquer qu’il fallait avoir les jambes écarté pour bien appuyer sur les différentes pédales. Une victime a porté plainte envoyant le moniteur derrière les barreaux depuis une semaine pour « attouchements, harcèlement et agressions sexuelles ».  Elle l’accuse de s’être servi des cours de conduite pour tenter d’abuser d’elle.

Le grand public apprend l’affaire de ce moniteur d’un genre particulier, très probable prédateur sexuel, grâce à un cri d’alerte publié le 19 octobre par l’Ong Hifadhu sur sa page Facebook. « Il choisit ses victimes selon leur sexe, leur interdit de porter un pantalon durant les cours de conduite et les obligerait à mettre un objet entre les cuisses, pour éviter que les jambes ne se touchent pour ne pas perturber la conduite ». Il semblerait selon des informations recoupées qu’il y ait plusieurs victimes. D’ailleurs, une source de l’appareil judiciaire appelle « les victimes potentielles à se faire connaitre. Des investigations sont en cours, nous sommes à la recherche d’autres victimes afin de nous permettre de mieux appréhender la personnalité du moniteur ».

 

L’Ong Hifadhu, une organisation de lutte contre les violences faites aux femmes se refuse pour l’instant à tout commentaire. D’autres sources indiquent l’existence de preuves solides pouvant attester de la culpabilité du moniteur ou en tout cas susceptibles d’écorner sérieusement son innocence. Au moins 4 victimes ont été identifiées mais le nombre pourrait encore grossir. « Il faut qu’elles acceptent de témoigner, de livrer leur version des faits », indique-t-on du côté de la famille d’une des élèves de l’instructeur.L’affaire devrait prendre une autre tournure la semaine prochaine, veut-on croire.

Affaire à suivre.

 

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