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Les faits se sont déroulés mercredi dernier dans la région d'Itsandra. Selon le récit de son père, l’agresseur a menacée de la frapper, si elle parle.
"Ma fille a courru en pleurant, ce sont des gens qui étaient aux environs qui l’ont ramené à la maison, avec des égratignures partout sur le corps. Elle a tout avoué à sa mère et nous l’avons amené à l’hôpital”, raconte le père de la fillette, rencontré à El-Maarouf.
Contacté au téléphone, Dr Issa Soulé, qui a ausculté l’enfant, confie qu’elle aurait couru un danger si on ne l’avait pas amené à l’hôpital tout de suite après les faits. “ le violeur a tenté une pénétration par les deux voies. L’anus a été endommagé, tout comme l’orifice vaginal”, confie le gynécologue.
S'il est confiant quant au fait qu’elle va rĂ©cupĂ©rer physiquement au fil des annĂ©es, il estime qu’elle vivra avec des sĂ©quelles et qu’elle doit ĂŞtre suivie par un psychologue. “Elle ne nous laissait mĂŞme pas lui approcher, elle est troublĂ©e psychologiquement”, avance le mĂ©decin qui indique que la fillette Ă©tait toujours hospitalisĂ©e.Â
Selon le père de l’enfant, la gendarmerie a arrĂŞtĂ© une personne le lendemain, jeudi. La police en a arrĂŞtĂ© cinq autres, dimanche dernier. L'un des cinq suspects, est dĂ©jĂ connu de la police. Â
La famille a portĂ© plainte et espère que la justice prendra ses responsabilitĂ©s et punira le coupable. Elle regrette que ces actes se rĂ©pètent au fil des annĂ©es et certains sont perpĂ©trĂ©s par les mĂŞmes personnes sous l’impunitĂ© totale de la justice.Â