L’Agence nationale de régulation des technologies de l’information et de la communication (Anrtic) a lancé hier, lundi 15 avril, à l’hôtel Retaj, un atelier sur la mise en place d’un Plan national des télécommunications d’urgence, avec le soutien du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, et en collaboration avec l’Union internationale des télécommunications (Uit) et l’initiative de politique et de régulation pour une Afrique numérique, Prida. L’objectif de cet événement est de renforcer la préparation et la réactivité face aux situations d’urgence en matière de télécommunication dans le pays.
Dans son discours d’ouverture, le directeur technique de l’Anrtic, Taoufik Mbae, représentant le directeur général, a parlé de l’importance de ce plan dans un archipel exposé à divers phénomènes naturels. Il a également exprimé sa gratitude envers l’Uit pour son soutien dans l’organisation de cet atelier. De son côté, le ministre des Télécommunications, Kamaldine Soeuf, a salué la présence des différents acteurs tels que l’Oms, l’Unicef, Comores Telecom, Comores câbles, entre autres, à cet atelier stratégique.
Ce dernier n’a pas manqué de souligner l’engagement du gouvernement de l’Union des Comores dans la mise en place d’un Plan national des télécommunications d’urgence, nécessaire pour répondre efficacement aux défis posés par les phénomènes naturels et les changements climatiques dans la région. L’objectif visé est de concevoir un plan d’urgence intégré, impliquant une coordination efficace entre les différents partenaires. La mise en place de ce plan devra s’appuyer sur un cadre réglementaire solide, qui garantit une communication fluide et une coordination entre les intervenants, conformément aux directives de l’Uit.
Le représentant de l’Oms aux Comores, Dr Diarra Abdoulaye, a quant à lui souligné l’importance de la télécommunication dans la gestion des catastrophes. Il a affirmé que «les télécommunications restent un outil décisif dans la prévention et la gestion des risques et des catastrophes, y compris les épidémies comme le choléra et d’autres événements de santé publique à travers leur utilisation dans le Système d’alerte précoce. Elles sont importantes dans la phase d’atténuation, dans la phase de préparation, dans la phase de riposte et dans la phase de rétablissement».
