Le concept de la tombola Hayassa repose sur une double promesse : faire gagner à la fois les expéditeurs et les bénéficiaires. Chaque transfert d’un montant supérieur à 24 000 francs comoriens via Ria ou Orange Money Europe donne une chance de remporter un billet d’avion aller-retour pour les Comores, quelle que soit la provenance. Quant aux bénéficiaires locaux, un tirage au sort leur permettra de gagner une voiture de marque Kia, assortie d’une assurance d’un an.
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de Mvola pour fidéliser ses clients et soutenir l’économie locale, fortement dépendante des envois de fonds de l’étranger. Elle reflète également l’importance croissante des services financiers mobiles en Afrique, où ces outils jouent un rôle clé dans l’inclusion financière et la réduction des inégalités.
Dans le même élan de renouveau, l’opérateur télécom Telma a officiellement changé de nom pour devenir Yas, une identité unifiée qui regroupe les activités du groupe Axian Telecom dans cinq pays africains : les Comores, la Tanzanie, Madagascar, le Sénégal et le Togo. Ce rebranding, annoncé le 26 novembre, traduit la volonté du groupe de renforcer son identité panafricaine et d’accélérer la transformation numérique dans des régions où l’inclusion numérique reste un défi majeur.
Selon Christophe Olivier, directeur général de Yas Telecom, cette nouvelle identité «moderne et universelle» vise à harmoniser la présence du groupe sur des marchés variés tout en répondant aux besoins spécifiques des populations locales. «Nous affirmons notre engagement à connecter davantage de citoyens, notamment dans les zones reculées, et à renforcer l’accès aux services numériques et financiers», a-t-il expliqué. Ce changement de nom s’inscrit dans une volonté d’harmonisation et de simplification. «Yas» a été choisi pour incarner une «marque moderne et universelle, capable de s’adresser à des publics divers à travers plusieurs marchés».
De Telma à Yas
Selon Christophe Olivier, directeur général de Yas Telecom, cette nouvelle identité reflète une vision panafricaine tournée vers l’inclusion numérique. «Nous affirmons notre engagement à connecter davantage de citoyens, notamment dans les zones reculées, tout en renforçant l’accès aux services numériques et financiers», a-t-il déclaré. Axian Telecom, en regroupant ses différentes filiales sous une seule bannière, espère non seulement améliorer la reconnaissance de sa marque, mais aussi mutualiser ses efforts pour innover et s’adapter à des environnements locaux très variés.
Dans des pays comme le nôtre, où la couverture réseau reste inégale, Yas promet d’investir dans des infrastructures pour réduire la fracture numérique. À Madagascar et en Tanzanie, les services de transfert d’argent mobile et les solutions numériques adaptées à la demande croissante figurent parmi les priorités. Le ministre des Télécommunications, Oumouri Madi Hassani, a salué cette initiative tout en rappelant l’importance des infrastructures financées par les gouvernements locaux, telles que la fibre optique. «Les partenariats doivent respecter l’engagement des États, qui ont investi dans ces outils essentiels», a-t-il averti.
Ce rappel souligne l’équilibre délicat entre les investissements privés, nécessaires au développement des télécoms, et les attentes des pouvoirs publics en matière de souveraineté numérique et d’impact social. Avec Yas, Axian Telecom espère redéfinir les standards des télécommunications en Afrique. Ce rebranding incarnerait donc une volonté de fédérer des marchés disparates autour d’une même vision.
