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Transport maritime I La Scp ferme ses ports pour les bateaux passagers

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Selon la direction générale des la Société comorienne des ports, la décision ne touche pas les activités manutentionnaires et de dépotage. C’est une décision «liée aux conditions météorologiques» pendant que l’Anacm n’a pas encore donné «d’alerte cyclonique».

 

La décision a été officiellement annoncée hier mercredi 24 janvier. «Pour des raisons météorologiques, la Scp informe les agences maritimes et l’ensemble des usagers des Ports des Comores que les lignes des transport maritimes des passagers sont suspendus jusqu’à nouvel ordre», peut-on lire sur la note n°24-02 Scp/Dg. Une note qui pénalise davantage les personnes qui souhaitent se déplacer d’une île à une autre. Les agences maritimes enregistreront sûrement un manque à gagner, de même que la Scp (Société comorienne des ports). Avant la sortie de la note, l’information qui circulait à ce sujet évoquait une «fermeture» des ports du pays. Interrogé, le directeur général de la Scp, Mohamed Saïd Salim Dahalani, a expliqué que cette décision concerne uniquement les bateaux qui transportent des passagers.

 

«Nous fermons nos ports aux bateaux-passagers. Cela est dû aux conditions météorologiques. Il s’agit de la sécurité des passagers car dans de telles périodes, il pourrait y avoir des risques d’accidents au niveau du transport maritime dans une période pareille. Le climat n’est pas favorable au déplacement maritime», détaille-t-il. Il insiste sur le fait que les opérations de manutention et de dépotage ne sont pas du tout suspendues. «Certains ont saisi autrement la décision. A part le transport des passagers, toute autre activité suit son cours», précise-t-il.

Un impact financier

Cette décision a bel et bien un impact financier au niveau des caisses de l’établissement public. Mohamed Saïd Salim Dahalani estime que le manque à gagner journalier avoisine les huit cent mille à un million de francs comoriens. «C’est une décision qui dépend de l’évolution du climat. Nous appliquons cette mesure depuis trois ans en vue d’éviter le accidents maritimes en ces périodes », indique-t-il.Cependant, la mesure étonne plus d’un, notamment du fait que l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacm) n’a pas encore donné d’alerte cyclonique.

Manque à gagner journalier

Dans notre précédente livraison, le directeur de la météorologie a rejeté la possibilité pour notre archipel de revivre un cyclone, du moins pour le moment. Le météorologue a rassuré qu’aucun cyclone n’est repéré pour les Comores, du moins pour ces trois prochains jours. « Dans le bassin sud de l’océan indien, dans les Mascareignes loin des Comores, nous sommes au 3ème système après Belal I, mais les Comores n’encourent pas une menace cyclonique. D’ici les trois jours à venir, la situation peut diminuer à moins qu’elle soit renforcée par le nouveau système qui évolue dans les Mascareignes », a-t-il assuré.

 

Le protocole normal exige qu’en cas de nécessité d’alerte lié aux conditions météorologiques, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie donne l’alerte au ministère de l’Intérieur. Il revient après à ce dernier de donner l’alerte au niveau national, à travers la Direction générale de la sécurité civile (Dgsc).

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