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Le samedi 18 novembre, la police de lâair et des frontiĂšres a interceptĂ© Ă lâAĂ©roport international prince SaĂŻd Ibrahim (Aimpsi), six jeunes filles malgaches, quatre ont Ă©tĂ© placĂ©es en centre de rĂ©tention et les deux autres ont pris la fuite.
Ces malgaches souhaitaient se rendre dans les pays du Golfe, Ă partir de lâUnion des Comores pour âtravaillerâ.
Selon le chef de la surveillance du territoire, Abidine Bourhane, suite aux mesures de sĂ©curitĂ©, de transparence et de surveillance mises en place par les autoritĂ©s malgaches, concernant la clartĂ© des contrats de travail des malgaches souhaitant se rendre dans les pays du Golfe, les filles malgaches viennent aux Comores pour essayer de sây rendre par la suite. Et depuis un moment, les autoritĂ©s comoriennes ont reçu lâinformation concernant ce rĂ©seau de trafic dâĂȘtres humains, mis en place par des Comoriens et des malgaches. âCe qui a permis Ă la Paf de mettre la main sur ce passeur malgacheâ, explique-t-il.
AprĂšs avoir Ă©té mis au courant de ce trafic, le ministre de lâIntĂ©rieur, Mohamed Daoudou a convoquĂ©, le dimanche 19 novembre dans son bureau, les services de la surveillance du territoire, des crimes organisĂ©s et de la police de lâair et des frontiĂšres pour les informer de sa prĂ©occupation, suite Ă ce flĂ©au. Il a appelĂ© les agents des diffĂ©rents services Ă plus de fermetĂ© dans leurs missions respectives, et un renforcement de la surveillance et sĂ©curitĂ© aĂ©roportuaire au niveau du territoire national.Â
Le patron de la sĂ©curitĂ© nationale leur a signifiĂ© que ce rĂ©seau de trafic dâĂȘtres humains regroupait des nationaux et des malgaches. Il a recommandĂ© aux services de renseignements et de recherches de travailler dâarrache-pied afin de mettre la main sur les acteurs de ce rĂ©seau, et ainsi procĂ©der Ă son dĂ©mantĂšlement.
Avant de fĂ©liciter les services de la surveillance du territoire, des crimes organisĂ©s et de la police de lâair et des frontiĂšres de leurs efforts dĂ©ployĂ©s pour parvenir Ă ce rĂ©sultat, le premier flic du pays a saisi lâoccasion pour appeler les comoriens Ă âdĂ©noncer avec la plus grande fermetĂ©â le trafic dâĂȘtres humains, sous toutes ses formes.