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Trafic d’ĂȘtres humains : Quatre filles malgaches interceptĂ©es par la police aux frontiĂšres

Trafic d’ĂȘtres humains : Quatre filles malgaches interceptĂ©es par la police aux frontiĂšres

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Au total, elles étaient six jeunes filles ùgées de moins de trente ans, voulant se rendre dans les pays du Golfe pour travailler. Quatre sont actuellement aux mains de la police nationale et les deux autres ont pris la fuite. La police nationale est à leur recherche.

 

Le samedi 18 novembre, la police de l’air et des frontiĂšres a interceptĂ© Ă  l’AĂ©roport international prince SaĂŻd Ibrahim (Aimpsi), six jeunes filles malgaches, quatre ont Ă©tĂ© placĂ©es en centre de rĂ©tention et les deux autres ont pris la fuite.
Ces malgaches souhaitaient se rendre dans les pays du Golfe, à partir de l’Union des Comores pour “travailler”.

Selon le chef de la surveillance du territoire, Abidine Bourhane, suite aux mesures de sĂ©curitĂ©, de transparence et de surveillance mises en place par les autoritĂ©s malgaches, concernant la clartĂ© des contrats de travail des malgaches souhaitant se rendre dans les pays du Golfe, les filles malgaches viennent aux Comores pour  essayer de s’y rendre par la suite. Et depuis un moment, les autoritĂ©s comoriennes ont reçu l’information concernant ce rĂ©seau de trafic d’ĂȘtres humains, mis en place par des Comoriens et des malgaches. “Ce qui a permis Ă  la Paf de mettre la main sur ce passeur malgache”, explique-t-il.

AprĂšs avoir Ă©té  mis au courant de ce trafic, le ministre de l’IntĂ©rieur, Mohamed Daoudou a convoquĂ©, le dimanche 19 novembre dans son bureau, les services de la surveillance du territoire, des crimes organisĂ©s et de la police de l’air et des frontiĂšres pour les informer de sa prĂ©occupation, suite Ă  ce flĂ©au. Il a appelĂ© les agents des diffĂ©rents services Ă  plus de fermetĂ© dans leurs missions respectives, et un renforcement de la surveillance et sĂ©curitĂ© aĂ©roportuaire au niveau du territoire national. 

Le patron de la sĂ©curitĂ© nationale leur a signifiĂ© que ce rĂ©seau de trafic d’ĂȘtres humains regroupait des nationaux et des malgaches. Il a recommandĂ© aux services de renseignements et de recherches de travailler d’arrache-pied afin de mettre la main sur les acteurs de ce rĂ©seau, et ainsi procĂ©der Ă  son dĂ©mantĂšlement.

Avant de fĂ©liciter les services de la surveillance du territoire, des crimes organisĂ©s et de la police de l’air et des frontiĂšres de leurs efforts dĂ©ployĂ©s pour parvenir Ă  ce rĂ©sultat, le premier flic du pays a saisi l’occasion pour appeler les comoriens Ă  “dĂ©noncer avec la plus grande fermetĂ©â€ le trafic d’ĂȘtres humains, sous toutes ses formes.


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