L’association Rotaract de Moroni Phoenix a mené une campagne de sensibilisation mardi 10 juin à l’école primaire de Mbouéni et à celle de Moroni Djomani. L’objectif était d’alerter les jeunes élèves sur les dangers de la toxicomanie. Madame Safina Ali, présidente de l’association, a souligné la gravité de la situation. Selon elle, «cette problématique ne concerne pas uniquement les adultes ; il est essentiel de protéger également les jeunes». Elle a expliqué que «la consommation de tabac, de drogues ou d’alcool commence souvent dès le plus jeune âge».
Un danger à prévenir
Dans son intervention, elle a insisté sur la nécessité d’adopter une approche préventive avant qu’il ne soit trop tard. Madame Safina Ali a insisté sur le rôle de la prévention : «Nous sommes venus expliquer aux enfants les dangers liés à la toxicomanie, afin de les aider à éviter ces pièges qui détruisent leur santé et leur avenir.» Elle a rappelé que cette sensibilisation doit commencer dès l’école primaire. La présidente a aussi insisté sur l’importance de dire non face aux tentations liées à la consommation. Elle a évoqué la collaboration indispensable entre parents, éducateurs et jeunes pour créer un environnement favorable à la prévention.
Selon Abdou Saïd Abdoulkarim, chef de la commission de sensibilisation, leur «combat est de faire en sorte que chaque enfant connaisse les conséquences de la toxicomanie». Il a ajouté qu’avec la sensibilisation, il est possible de réduire la propagation de ce fléau dans la société. «Nous espérons mener ce combat pour toucher les jeunes qui ne se sont pas encore engagés dans cette voie», a-t-il déclaré. Au sein de l’école primaire de Mbouéni, le directeur adjoint a souligné l’importance de cette initiative : «Grâce à cette sensibilisation, les jeunes comprendront que la drogue est une substance extrêmement dangereuse.» Il a ajouté qu’il est temps de leur dire la vérité et a exprimé sa gratitude envers l’association Rotaract : «Je tiens à remercier sincèrement l’association Rotaract pour son engagement à prévenir la toxicomanie dès le plus jeune âge.»
De son côté, Madame Fatouma Mohamed Djounaid, directrice de l’école primaire Moroni Djomani, a manifesté son émotion face à cette démarche. «Je suis profondément touchée par cette sensibilisation. Elle peut protéger nos enfants contre ce fléau», a-t-elle dit. Elle a appuyé l’idée que «l’éducation est la meilleure arme pour lutter contre cette expansion», confirmant qu’il est essentiel de dire la vérité aux jeunes, quelles que soient les circonstances, afin de les protéger. «Nous comprenons ce qui se passe aujourd’hui, il faut leur fournir les bonnes informations pour les mettre à l’abri de toute influence néfaste», a-t-elle ajouté. Madame la directrice a souligné la nécessité de créer un environnement protecteur où les jeunes se sentent informés et soutenus.