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Arrêtées et placées en garde-à -vue depuis près d’une semaine, les personnes entendues dans le cadre de l’affaire de déstabilisation du pays ont été déférées auprès du commissaire du gouvernement en milieu de journée d’hier mardi. Quelques minutes avant ce déferrement effectué sous haute surveillance des forces de l’ordre, les justiciables et les représentants de la presse locale présents au palais de justice ont tous été évacués des lieux.
En dehors de cette évacuation, la circulation sur la voie reliant la gendarmerie nationale et le palais de justice était momentanément bloquée. Roulant en trombe, le bus aux rideaux baissés et les camionnettes bâchées, escortés des pick-up des militaires armés et vêtus de gilets par balles, conduisaient ces personnes vers le bureau du commissaire du gouvernement afin d’être fixées sur leur sort.
Les personnes incriminĂ©es dans cette affaire ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es au deuxième juge d’instruction de la Cour de SĂ»retĂ© de l’Etat, inculpĂ©es de tentative de dĂ©stabilisation et placĂ©es en mandat de dĂ©pĂ´t. Il s’agit entre autre de l’écrivain SaĂŻd Ahmed SaĂŻd Tourqui, du commandant de l’armĂ©e nationale de dĂ©veloppement, Faissoil Abdou Salam, l’avocat, Me Bahassane Ahmed. Au moment oĂą nous mettions sous presse, d’autres personnes Ă©taient attendues au tribunal pour y subir des interrogatoires. Â