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Sécurité des navires et des installations portuaires I Des experts de l’Omi attendus ce mois de mai à Mutsamudu

Sécurité des navires et des installations portuaires I Des experts de l’Omi attendus ce mois de mai à Mutsamudu

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Une réunion d’information a été organisée le mardi 11 avril au port, ayant regroupé autour de la table les services opérant dans ce lieu (douane, Agence nationale des affaires maritimes -Anam-, brigade de la gendarmerie, compagnie de manutention…).

 

Une mission d’inspection de l’Organisation maritime internationale (Omi) est attendue à Ndzuani du 7 au 12 mai prochain. Elle vient examiner le niveau d’application du code Isps (de l’anglais « International ship ant port facility security », signifiant «code International pour la sûreté des navires et des installations portuaires »), au Port international Ahmed Abdallah Abderemane (Piaaa).


A cette occasion, une réunion d’information a été organisée le mardi 11 avril au port, ayant regroupé autour de la table les services opérant dans ce lieu (douane, Agence nationale des affaires maritimes -Anam-, brigade de la gendarmerie, compagnie de manutention…). Pour Ahmad Abdillah, directeur régional de l’Anam, ce rendez-vous est primordial pour l’avenir du port.

‘‘Adopter les textes légaux voulus par le code Isps’’

«C’est en quelque sorte une mission d’audit. Si elle note que tout est convenable, alors tant mieux. S’il y a des manquements, elle nous formulera ses recommandations. Mais si rien ne va, alors aucun bateau étranger ne viendra plus dans notre port ! Car s’il s’aventure à y venir, il ne sera pas accueilli dans les autres ports certifiés», avertit-il.


Rappelons que la dernière évaluation du port, réalisée par des inspecteurs de l’Omi, a eu lieu en 2010. Abdou Malidé, conseiller juridique de la Société comorienne des ports, se souvient de la désillusion enregistrée à l’époque, après son passage. «Les experts s’étaient contentés de prendre des photos [des installations portuaires] et de poser des questions. Mais depuis, l’Omi a refusé de revenir procéder à une nouvelle inspection, ou même de nous donner des recommandations, malgré une demande insistante. Mais il y a quelques jours, elle a envoyé un courrier à l’Anam, annonçant son arrivée… »


Pourtant, c’est avec une certaine appréhension que l’autorité portuaire de Mutsamudu guette cette arrivée. Car elle le sait bien, le Piaaa est encore loin de répondre aux normes Isps. «Il y a beaucoup de désordre dans ce port, tout le monde le sait. A un moment pesait même sur nous une menace de boycott des navires étrangers. Nous avons bataillé pour que cela n’arrive pas, en commençant par adopter les textes légaux voulus par le code Isps. Aujourd’hui, l’Omi vient faire une évaluation des menaces», souligne Ahmad Abdillah.


Ces menaces s’appellent terrorisme, piraterie, circulation de marchandises prohibées, traite d’être humains… Car le code Isps, issu de la convention Solas (« Safety of life at sea » ou « sauvegarde de la vie en mer »), a été proposé par les Etats-Unis d’Amériques après les attentats du 11 septembre 2001, dans le souci de prévenir l’utilisation des navires et des infrastructures portuaires à des fins terroristes.
Notons que parmi les dispositifs à mettre en place pour satisfaire les exigences de ce code, figure la vidéosurveillance, l’éclairage et la règlementation de la circulation au port, l’optimisation des communications électroniques, l’instauration d’un cadre de coopération avec les autres Etats signataires pour « évaluer et détecter les menaces pour la sûreté des navires et des installations portuaires », ou encore la désignation d’agents de sûreté au port, dans les compagnies et à bord des navires, lesquels «doivent préparer des plans de sûreté efficaces permettant de faire face à toutes menaces potentielle pour la sûreté».

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