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Sécurité aérienne : des formations pour éviter le pire

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Pour renforcer la sécurité autour des opérations aériennes, Royal Air organise une formation à Fomboni à l’intention de son personnel, des agents aéroportuaires et de l’aviation civile comorienne.

 

La compagnie aérienne Royal Air organise, du mercredi 14 au jeudi 15 mai, dans la salle multifonctionnelle de Fomboni, une session de formation destinée à son personnel, ainsi qu’aux employés de l’aéroport de Bandar-Salama et de l’Anacm (Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie de l’Union des Comores).
Cette initiative vise à renforcer les compétences des professionnels du secteur aéronautique en matière de sécurité, notamment en ce qui concerne les comportements à adopter lors des opérations sur la piste d’atterrissage ou dans les aires de stationnement des avions. Elle comprend également l’élaboration d’un plan d’intervention d’urgence en cas d’accident ou d’incident dans les zones aéroportuaires, afin d’assurer la sécurité des passagers ainsi que celle des aéronefs à l’aéroport de Mwali.

Selon Soilihi Issa Soilihi, directeur technique de la navigation aérienne à l’Anacm, cette formation tombe à point nommé. «Tous les aéroports des Comores ont connu des événements tragiques en matière de sécurité aérienne. Désormais, le personnel de Royal Air saura comment réagir efficacement pour protéger les passagers et sauver l’appareil en cas d’accident», a-t-il explqué au premier jour de la formation.


Il cite notamment le crash récent de l’avion Go Comores à Ngazidja, qui n’a heureusement fait aucune victime. À Ndzuani, plusieurs sorties de piste ont été enregistrées. À Mwali également, des incidents similaires ont été recensés. «Face à ce genre d’événements qui peuvent survenir pour plusieurs raisons, chacun doit assumer sa part de responsabilité pour renforcer la sécurité dans nos infrastructures aéroportuaires», a-t-il insisté.

Renforcer les partenariats entre compagnies aériennes

Il a aussi évoqué le crash du vol Y61103 de la compagnie AB Aviation survenu le 27 février 2022. À ce jour, ni l’épave ni les passagers n’ont été retrouvés. «Le Cessna s’est abîmé en mer. Il a fallu trop de temps pour localiser le site du crash et orienter les recherches. Lors de l’accident du vol Go Comores à Ngazidja, des dizaines de personnes ont envahi la piste pour observer la scène, sans prêter assistance aux passagers. Certains ont même profité du chaos pour leur voler leurs effets personnels. Il y a beaucoup de dysfonctionnements à corriger. Ce qui s’est passé n’est pas normal», a-t-il déploré.


Auditeur sécurité aux normes d’aérodrome de l’aviation civile des Comores, Soilihi Issa Soilihi a appelé à renforcer les partenariats entre compagnies aériennes et institutions chargées de la sécurité des personnes, notamment la gendarmerie nationale, la garde côtière et d’autres entités concernées. «Ce que nous avons vécu doit nous interpeller tous. On ne peut pas rester les bras croisés lors d’un accident en mer, simplement parce que la garde côtière manque de carburant ou parce que chacun hésite à intervenir par peur de risques liés aux hydrocarbures», a-t-il expliqué.


Concernant l’aéroport de Bandar-Salama, il a déploré une situation préoccupante : «Il souffre d’un manque criant d’équipements permettant de localiser en temps réel les avions en vol. La piste d’atterrissage n’est pas entièrement clôturée, et des dépotoirs d’ordures se trouvent à proximité, attirant des animaux susceptibles de compromettre la sécurité lors des phases d’atterrissage ou de décollage.» La même formation s’est déjà tenue à Ngazidja et se poursuivra à Ndzuani, avec les mêmes objectifs de renforcement de la sécurité aérienne.

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