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Sommet mondial de femmes d’expertise I Un Ă©vĂ©nement haut en couleurs

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“Promouvoir la formation”, “intensifier le rĂ©seautage” et “asseoir une bonne base financiĂšre”, tels sont les grands axes de “la premiĂšre Ă©dition du sommet mondial des Femmes d’expertise” qui a dĂ©marrĂ© hier en prĂ©sence du chef de l’Etat. Cet Ă©vĂšnement qui aura rĂ©uni 15 pays a pour but de “rĂ©veiller et rĂ©vĂ©ler l’experte qui sommeille en chaque femme”, a fait savoir la prĂ©sidente de l’Ong, Solange Abanda.

 

Sous le haut patronage du ministère de la Santé, de la Solidarité, de la Protection sociale et de la Promotion du Genre, l’Ong panafricaine “Femme d’expertise”, crée en 2019, a lancé, hier à l’Assemblée nationale, son tout “premier Sommet mondial”. Le thème qui aura réuni 15 pays, “devenir une femme experte pour réussir son entreprise”, colle parfaitement avec la vocation de la structure qui est de promouvoir “l’entreprenariat féminin et de la femme entrepreneure pour une réelle autonomie économique”.


En accueillant cette première édition, les Comores sont appelées à montrer la voie pour basculer dans une autre dimension en matière d’entreprenariat, en sortant de celui de “subsistance, pour aller vers un entreprenariat de développement”, a estimé le chef de l’Etat, Azali Assoumani. Pour y arriver, la structure Femmes d’expertise s’est donnée comme projet, “transformer 70 femmes comoriennes bénéficiaires en femmes expertes”, a fait savoir la ministre de la santé, Loub Yacout Zaidou. S’agissant du choix d’ériger les Comores en pays hôte de ce premier volet, la présidente de Femmes d’expertise, Solange Abanda, évoque une “population brave, forte et formidable”, avant d’ajouter qu’il s’agit, avant tout, de “réveiller et révéler l’experte qui sommeille en chaque femme”.

Promouvoir la formation

Ne pas se fier à l’apparence, bousculer les idées reçues, c’est l’ambition de la présidente de “Femmes d’expertise aux Comores”, Asna Saïd Alaoui. Si elle avance que l’Afrique “est championne du monde de l’entreprenariat”, regorgeant près de “30% de femmes entrepreneures”, elle affirme toutefois qu’une autre réalité entâche ce chiffre “impressionnant”, la majorité de ces femmes “opèrent dans l’informel”. Un argumentaire encouragé par la ministre de la santé pour qui, accroitre la place de la femme dans le formel, “ne doit plus être un vœu, mais une réalité”. Sur sa lancée, Asna Saïd Alaoui s’est attaquée aux inégalités hommes femmes qui encombreraient l’environnement professionnel du pays. Elle assure que “plus de 60% du tissu économique du pays est occupé par les femmes, mais, celles-ci ne gagnent que 20% du revenu lié à leur travail”, devait-elle se désoler. En guise de solution, elle propose de “promouvoir la formation, intensifier le réseautage et asseoir une base financière”. Dans l’optique de la formation, pierre angulaire de ce sommet, le président Azali Assoumani, espère que ce projet “contribuera non seulement à favoriser l’autonomisation du genre mais aussi à augmenter l’impact des femmes entrepreneures dans le Pib du continent”.


Outre l’aspect entrepreneurial qui anime ce sommet, la gouverneure de l’île de Ngazidja, Mhoudine Sitti Farouata, se penche sur les places stratégiques auxquelles les femmes peuvent prétendre dans le pays. Tout un symbole pour celle qui porte le costume de première femme à être élue gouverneure de Ngazidja. “Ce sommet augure un nouveau combat, dès lors qu’il s’inscrit dans la dynamique de valorisation du savoir et du pouvoir de la femme”, a-t-elle soutenu. Les travaux du sommet se poursuivent aujourd’hui au Palais du peuple avec, au programme, “sept modules de formations qui vont être déployées avec l’aide de la méthode de la maïeutique pendant toute une année”, a fait savoir Asna Saïd Alaoui. L’intéressée a, dans la foulée, renouvelé ses remerciements à l’endroit des structures qui financent le sommet, citant, entre autres, le Pnud, l’Unfpa, la Meck Moroni, pour le public, et la société Telco Sa, seul partenaire privé qui soutient l’évènement.

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