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Singani. Fermeture du premier I « Festival du 5 avril » Un Tilawat pour boucler la boucle

Singani. Fermeture du premier I « Festival du 5 avril » Un Tilawat pour boucler la boucle

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Durant cinq jours, la localité a vécu aux rythmes d’activités artistiques, culturelles, éducatives, religieuses et sportives

 

Après cinq jours d’activités, la première édition du «Festival du 5 avril» a baissé ses rideaux, à Singani le 10 avril, par un Tilawat organisé par l’association Ittihad Djuzur komor. Au total, dix-huit lecteurs du Saint Coran ont honoré l’évènement et ont émerveillé le public avec leurs tadjwid (= lecture psalmodiée de verset coraniques) servie par des voix qui ont conquis le public.«J’ai bien apprécié le programme de cette première édition du Festival du 5 avril qui a su mobiliser autour d’elle toutes les générations. En outre, poètes, sportifs, religieux, artistes et éducateurs, tout le monde s’y est retrouvé», a analysé le participant, Saïd Ali.Selon lui, les thèmes des diverses conférences ont beaucoup apporté «surtout aux plus jeunes qui les ont suivies massivement, et notamment le thème sur les violences basée sur le genre, celle intitulée «Singani d’hier et d’aujourd’hui : esquisse de reconnaissance et de mise en valeur» ainsi que l’exposition animée par des cadres de l’Observatoire volcanologique du Karthala (Ovk)». Enfin, il a souhaité que ce festival s’installe dans la durée.

«Une ville bien mobilisée»

Pour sa part, l’enseignant, Mohamed Ahmed, a mis à profit la tenue du Tilawat pour revenir sur l’objectif de ce «Festival du 5 avril» qui n’est autre que de sauvegarder l’histoire et la mémoire suite à l’éruption volcanique de 1977 qui avait déversé sa lave sur une grande partie de cette ville du sud de l’île de Ngazidja.Pendant cinq jours, la localité a vibré autour de soirées poésie-slam, de conférences aux thèmes plutôt enrichissants, un carnaval qui a vu la participation de toutes les catégories sociales de la population, un concours d’orthographe, des compétions de pétanque et de football, ainsi qu’un concours de lecture et de mémorisation de versets du livre saint des Musulmans, le Coran.


«Le festival s’est passé de la plus belle des manières. Cela fait bien longtemps qu’il n’y a pas eu de festival à Singani. Nous avons su proposer un programme riche et divers avec en ouverture, un Mlalangwe (= Retraite aux flambeaux) et un carnaval qui lui ont donné un bon tempo. La ville s’est bien mobilisée, enfants, jeunes et personnes âgées ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour sa réussite. Voir des mamans se déguiser pour le carnaval ou participer au marathon, était un réel plaisir.
On peut, cependant, déplorer le fait qu’aux conférences, il y ait eu plus de jeunes que d’adultes», a regretté le chargé de la logistique du Festival, Ben Houwayad Ibrahim.


Pour le directeur artistique, Irham Tilmidh, cette première édition a pris fin sur une bonne note bien qu’il aurait souhaité plus de monde aux conférences. «Nous espérons organiser d’autres éditions chacune plus riche que l’autre dans l’optique de cette première édition qui a entremêlé activités artistiques, culturelles, sportives et religieuses».Enfin, il espère voir toute la région se «fédérer autour de ce festival» qui devrait avoir une envergure nationale car, «certes, l’éruption volcanique de 1977 a touché la localité de Singani mais c’est bien l’histoire de tout le pays», devait-il conclure.

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