L’Union internationale des télécommunications (Uit) organise un atelier de cinq jours sur le «Plan national des télécommunications d’urgence». Deux documents ont déjà été élaborés pour l’Union des Comores l’année dernière concernant les plans des télécommunications d’urgence et l’alerte précoce pour tous. L’Uit, en collaboration, avec la direction générale de la sécurité civile (Dgsc), le ministère des Postes et des Télécommunications, l’Autorité nationale des régulations des Tics (Anrtic) et les autorités comoriennes s’associent pour mettre en œuvre ces plans, à commencer par la définition de la feuille de route pour l’alerte précoce pour tous.
Le deuxième jour sera axé sur le plan de mise en œuvre du système de télécommunications d’urgence et ensuite parler du système de diffusion cellulaire pour assurer une diffusion d’alerte pour tous les Comoriens partout dans les quatre îles. «Nous devons nous préparer à faire face aux différentes catastrophes naturelles mais surtout à faire en sorte que les citoyens soient mieux informés de la situation le plus tôt possible. L’Uit a désigné les Comores comme pays pilote pour une formation dans ce sens. Nous avons la mer et le volcan, ce qui veut dire que nous ne sommes pas épargnés par des catastrophes qui peuvent surgir à tout moment. Le gouvernement et notre système de télécommunication s’engagent à informer la population de la situation dans les plus brefs délais et par tous les moyens de communication», a expliqué le ministre des Télécommunications, Oumouri Mmadi Hassani.
Tous les types de catastrophes
Le directeur technique de l’Anrtic, Taoufiki Mbae, a souligné que l’Uit est aux Comores pour poursuivre les travaux engagés depuis l’année dernière à savoir la mise en œuvre du plan national des télécommunications d’urgence en Union des Comores. «Nous espérons que les travaux que nous menons permettront de pouvoir compter à l’avenir sur des moyens de communication en cas de crise», a-t-il avancé. Dr Ahmad Raad, expert de l’Uit pour la régulation des télécommunications, a fait savoir que durant ces cinq jours de travaux, un protocole d’accord commun sera élaboré, ce qui permettra d’utiliser tous les canaux existants en Union des Comores et assurer une diffusion effective des alertes pour tous. «Nous espérons à l’issue de cet atelier avoir des plans de mise en œuvre de toutes ces techniques très importantes qui permettront aux Comores de faire face à tous les types de catastrophes et des aléas qui peuvent subvenir dans le futur », a-t-il dit, l’air confiant.