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Service topographie de Ngazidja : Dix mille dossiers en souffrance seraient la raison de la privatisation de certaines activités

Service topographie de Ngazidja : Dix mille dossiers en souffrance seraient la raison de la privatisation de certaines activités

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Anguille sous roche ? Bien que la machine soit dĂ©jĂ  lancĂ©e, la privatisation de certaines activitĂ©s du service de topographie de Ngazidja choque certains agents de la direction rĂ©gionale des impĂŽts. Pour eux, il n’est pas question de jeter la pierre au service public alors que plus de 20 ans depuis sa crĂ©ation, il n’est toujours pas Ă©quipĂ©.

 

Connu il y a quelques temps, le projet de l’exĂ©cutif de Ngazidja de vouloir privatiser certaines activitĂ©s du service topographie de Ngazidja suscite beaucoup de rĂ©ticence chez certains agents des services rĂ©gionaux de topographie, des domaines et conservation. Bien que le commissaire au dĂ©veloppement des infrastructures eĂ»t avancĂ©, dans un de nos rĂ©cents numĂ©ros, l’idĂ©e selon laquelle le gouvernorat entend numĂ©riser le cadastre de Ngazidja, comme Ă©tant la raison de cette privatisation, les textes disent plus. Dans un extrait du procĂšs-verbal du conseil du 20 juin dernier qu’Al-watwan s’est procurĂ© une copie, au titre du commissariat Ă  l’Urbanisme, il a Ă©tĂ© mentionnĂ© que

 

suite Ă  un Ă©tat de lieu qui fait Ă©tat de dix mille dossiers en souffrance, afin de rĂ©duire les pertes encourues et aller vers son informatisation, il a Ă©tĂ© retenu que l’Agence/SociĂ©tĂ© Toping va ĂȘtre contractĂ©e afin de s’occuper de ces dossiers en souffrance et accompagner les jeunes dans la crĂ©ation d’emploi, et leur insertion professionnelle.

 

Dans les services concernĂ©s, le chiffre de dix mille serait un prĂ©texte pour octroyer certains services Ă  ladite sociĂ©tĂ© privĂ©e dans la mesure oĂč ce chiffre serait erronĂ©. AprĂšs un tout petit approfondissement dans l’affaire, nous avons pu lire le dernier numĂ©ro du registre cadastral  n°10 824 Rtc. Pour certains techniciens, ce n’est pas logique de parler de dix mille dossiers en souffrance alors que ceux qui existent dans le registre est de l’ordre de dix mille huit cents.

“Les demandes de plan croquis, morcellement, immatriculation et bornage sont inclues. D’ailleurs, les rĂ©quisitions d’immatriculation n’ont pas atteint les 6 mille dossiers, on est prĂšs des cinq mille trois cents dossiers. C’est un argument qui n’est pas bien fondĂ©â€, nous confie une source au sein du service rĂ©gional des impĂŽts qui prĂ©fĂšre garder l’anonymat.


Six millions par semaine

Il est cependant Ă  souligner que dans le protocole d’accord signĂ© entre le gouvernorat de Ngazidja et le bureau d’étude Toping, ce dernier s’est engagĂ© Ă  exĂ©cuter les travaux de plan de bornage et des travaux subsĂ©quents susceptibles d’engendrer des recettes en faveur du gouvernorat de l’ordre de six millions de francs par semaine. Parce que, “le service foncier du gouvernorat accumule de jour en jour un grand nombre de bornage non exĂ©cutĂ©, pĂ©nalisant ainsi les usagers qui sollicitent l’obtention de leurs titres fonciers.

Certains contribuables se trouvent bloquĂ©s, s’il fallait apporter une hypothĂšque, exigible pour obtenir, par exemple, un crĂ©dit bancaire”, peut-on lire dans ledit protocole. Pourquoi ça traine ? Toujours est-il que depuis 1995 le service de topographie de Ngazidja n’a pas Ă©tĂ© Ă©quipĂ© ni formĂ©.

 

Le directeur gĂ©nĂ©ral de Toping traite les agents du service public d’incapables dans les colonnes d’Al-fajr. Il n’est pas question de pointer du doigt l’incapacitĂ© du service alors qu’il est abandonnĂ© par les autoritĂ©s, murmurent certains.

 

Qu’en est-il du dĂ©cret portant les taxes fiscales pour l’immatriculation des terrains ?


Somme forfaitaire

Dans un dĂ©cret portant promulgation de la loi N°13-004/AU, du 19 juin 2013, complĂ©tant certaines dispositions de la loi N°11-007/AU, portant code des impĂŽts, en son article 494, il a Ă©tĂ© disposĂ© que “les taxes fiscales pour l’immatriculation des terrains bĂątis et non bĂątis sont fixĂ©es Ă  la somme forfaitaire de dix mille francs pour une durĂ©e de cinq ans”. Pourtant, certains propriĂ©taires estiment que cette loi n’est pas toujours respectĂ©e “puisqu’on dĂ©pense plus que les dix mille francs”.

Interrogeant certains cadres du service des domaines et conservation, ils ont expliquĂ© que la somme forfaitaire est respectĂ©e quand il s’agit seulement d’immatriculation. Mais, “si au cours des procĂ©dures d’enregistrement, le concernĂ© doit produire d’autres documents payants, c’est autre chose”, ajoute-t-on.

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